Accueil Catalogues en ligne Sur le motif. Peindre en plein air 1780-1870 105. Pierre-Henri de Valenciennes (Toulouse 1750 – 1819 Paris) Étude de nuages au-dessus de la campagne romaine, 1782-1785 Dans son traité Élémens de perspective, Valenciennes recommandait de commencer une esquisse à l’huile en plein air par le ciel, car il est la principale source de lumière dans la nature et donne au paysage sa tonalité générale. Cette rapide étude de nuages appartient à un groupe réalisé par l’artiste vers 1782-1785, au cours de son deuxième séjour en Italie. Travaillant depuis une position élevée, l’artiste brosse sommairement le paysage vallonné de la campagne romaine pour concentrer son attention sur le ciel, y capter les métamorphoses des nuages qu’il restitue par des empâtements blanc argenté très suggestifs. Eu égard à l’évanescence des phénomènes atmosphériques et des conditions climatiques, Valenciennes incitait ses lecteurs et ses étudiants à limiter à deux heures la durée de travail sur une esquisse, voire trente minutes pour les levers ou couchers de soleil, aux effets particulièrement éphémères.
Dans son traité Élémens de perspective, Valenciennes recommandait de commencer une esquisse à l’huile en plein air par le ciel, car il est la principale source de lumière dans la nature et donne au paysage sa tonalité générale. Cette rapide étude de nuages appartient à un groupe réalisé par l’artiste vers 1782-1785, au cours de son deuxième séjour en Italie. Travaillant depuis une position élevée, l’artiste brosse sommairement le paysage vallonné de la campagne romaine pour concentrer son attention sur le ciel, y capter les métamorphoses des nuages qu’il restitue par des empâtements blanc argenté très suggestifs. Eu égard à l’évanescence des phénomènes atmosphériques et des conditions climatiques, Valenciennes incitait ses lecteurs et ses étudiants à limiter à deux heures la durée de travail sur une esquisse, voire trente minutes pour les levers ou couchers de soleil, aux effets particulièrement éphémères.