Accueil Catalogues en ligne Studi & Schizzi 13. Giuseppe Cesari, dit il Cavalier d’Arpino Arpino 1568 – 1640 Rome Sibylle persique, vers 1593-1595 Employant la sanguine qu’il rehaussa d’accents de pierre noire, Cesari dessina cette figure féminine avec l’ardeur et le rythme dont il était capable. Il conçut cette étude pour la sibylle persique de l’un des pendentifs de la voûte de la chapelle Olgiati à l’église Santa Prassede de Rome (vers 1593-1595). Enveloppée dans son ample drapé, notre figure est tout aussi monumentale que celle qu’elle prépare, bien qu’elle lui soit inversée. Ce renversement des figures entre le moment du dessin et celui de la fresque, que l’on retrouve aussi pour le prophète Moïse et la sibylle érythréenne, est sans doute lié à la modification de leur emplacement. Ce cycle peint au sein de la chapelle Olgiati annonçait les grands décors baroques du XVIIe siècle.
Employant la sanguine qu’il rehaussa d’accents de pierre noire, Cesari dessina cette figure féminine avec l’ardeur et le rythme dont il était capable. Il conçut cette étude pour la sibylle persique de l’un des pendentifs de la voûte de la chapelle Olgiati à l’église Santa Prassede de Rome (vers 1593-1595). Enveloppée dans son ample drapé, notre figure est tout aussi monumentale que celle qu’elle prépare, bien qu’elle lui soit inversée. Ce renversement des figures entre le moment du dessin et celui de la fresque, que l’on retrouve aussi pour le prophète Moïse et la sibylle érythréenne, est sans doute lié à la modification de leur emplacement. Ce cycle peint au sein de la chapelle Olgiati annonçait les grands décors baroques du XVIIe siècle.