Accueil Catalogues en ligne Sur le motif. Peindre en plein air 1780-1870 134. Frederik Rohde (Copenhague 1816 – 1886 Copenhague) Toits Formé à l’Académie de Copenhague entre 1830 et 1834, Rohde y fut l’élève de J. L. Lund (1777–1867) et sollicita également les conseils de Christen Købke (1810–1848). Une bourse de l’Académie lui permit, entre 1842 et 1847, de visiter l’Allemagne, la Suisse, le Tyrol et l’Italie. Il passa l’essentiel de ces années à Munich, où il fut fortement influencé par le naturalisme de l’école de paysage qui s’y était développée. Cette vue sur les toits fut probablement exécutée à la fin d’un jour d’été, la distinguant ainsi de ses peintures de salon qui témoignent d’une prédilection marquée pour les scènes d’hiver. Installé à une fenêtre, le peintre pouvait, à loisir, restituer les moindres détails des maçonneries et des tuiles rouges des toits. La scène conserve néanmoins l’immédiateté de l’instant. Le reflet du soleil joue sur les cheminées, et l’œil perçoit au loin un clocher que les peupliers agités par le vent laissent entrevoir par intermittence. Aucune inscription ne nous permet de dater l’œuvre et d’identifier le lieu figuré, mais les clochers du type de celui représenté sont toutefois peu fréquents au Danemark. On peut donc présumer que cette étude fut réalisée au cours de l’un des voyages de l’artiste à l’étranger, peut-être à Munich.
Formé à l’Académie de Copenhague entre 1830 et 1834, Rohde y fut l’élève de J. L. Lund (1777–1867) et sollicita également les conseils de Christen Købke (1810–1848). Une bourse de l’Académie lui permit, entre 1842 et 1847, de visiter l’Allemagne, la Suisse, le Tyrol et l’Italie. Il passa l’essentiel de ces années à Munich, où il fut fortement influencé par le naturalisme de l’école de paysage qui s’y était développée. Cette vue sur les toits fut probablement exécutée à la fin d’un jour d’été, la distinguant ainsi de ses peintures de salon qui témoignent d’une prédilection marquée pour les scènes d’hiver. Installé à une fenêtre, le peintre pouvait, à loisir, restituer les moindres détails des maçonneries et des tuiles rouges des toits. La scène conserve néanmoins l’immédiateté de l’instant. Le reflet du soleil joue sur les cheminées, et l’œil perçoit au loin un clocher que les peupliers agités par le vent laissent entrevoir par intermittence. Aucune inscription ne nous permet de dater l’œuvre et d’identifier le lieu figuré, mais les clochers du type de celui représenté sont toutefois peu fréquents au Danemark. On peut donc présumer que cette étude fut réalisée au cours de l’un des voyages de l’artiste à l’étranger, peut-être à Munich.