Accueil Catalogues en ligne Sur le motif. Peindre en plein air 1780-1870 147. Walter Moras (Berlin 1856 – 1925 Bad Harzburg) Vue de la Sprée, Berlin Walter Moras se forma auprès du paysagiste et mariniste Hermann Eschke (1823–1900) qui l’encouragea à voyager et à peindre en plein air. Alors âgé de dix-huit ans, il effectua un voyage d’études en Norvège, destination très prisée des peintres allemands que les rudes paysages nordiques séduisaient bien davantage que les scènes arcadiennes de la campagne italienne. Il peignit également aux Pays-Bas, à travers l’Allemagne du nord et sur la côte baltique. Il recentra plus tard son intérêt sur des motifs géographiquement plus proches de chez lui, dans le Brandebourg rural et plus particulièrement la forêt de la Sprée qui, aisément accessible depuis Berlin, était une destination très appréciée de la riche bourgeoisie. Moras trouva ainsi un marché régulier pour ses lumineux paysages de forêt. Ses œuvres abouties étaient peintes dans une technique naturaliste, et l’artiste se basait probablement sur des photographies. Le cadrage de cette petite étude figurant une maison sur les bords de la Sprée trahit également l’influence de la photographie. La femme semble saisie en plein mouvement alors qu’elle monte l’escalier. Les carrés bleus répétés entre la fenêtre et la porte confèrent un certain rythme à la peinture que dominent des teintes de bruns et de gris.
Walter Moras se forma auprès du paysagiste et mariniste Hermann Eschke (1823–1900) qui l’encouragea à voyager et à peindre en plein air. Alors âgé de dix-huit ans, il effectua un voyage d’études en Norvège, destination très prisée des peintres allemands que les rudes paysages nordiques séduisaient bien davantage que les scènes arcadiennes de la campagne italienne. Il peignit également aux Pays-Bas, à travers l’Allemagne du nord et sur la côte baltique. Il recentra plus tard son intérêt sur des motifs géographiquement plus proches de chez lui, dans le Brandebourg rural et plus particulièrement la forêt de la Sprée qui, aisément accessible depuis Berlin, était une destination très appréciée de la riche bourgeoisie. Moras trouva ainsi un marché régulier pour ses lumineux paysages de forêt. Ses œuvres abouties étaient peintes dans une technique naturaliste, et l’artiste se basait probablement sur des photographies. Le cadrage de cette petite étude figurant une maison sur les bords de la Sprée trahit également l’influence de la photographie. La femme semble saisie en plein mouvement alors qu’elle monte l’escalier. Les carrés bleus répétés entre la fenêtre et la porte confèrent un certain rythme à la peinture que dominent des teintes de bruns et de gris.