Accueil Catalogues en ligne Sur le motif. Peindre en plein air 1780-1870 149. Léon Fleury, attribué à (Paris 1804 – 1858 Paris) Paysage avec une abbaye en ruines, probablement les Vaux-de-Cernay Lorsqu’elle est apparue en vente publique voici une dizaine d’années, cette vue d’une abbaye en ruines était donnée pour l’œuvre d’un artiste anonyme du cercle de Corot. Elle est aujourd’hui attribuée à Léon Fleury. Les similitudes de style et de technique sont, de fait, nombreuses entre les deux artistes et leurs esquisses à l’huile étaient souvent confondues par leurs contemporains. Les deux hommes s’étaient rencontrés dans l’atelier de Bertin où ils étaient étudiants et Fleury rejoignit Corot en Italie en 1827. Ils explorèrent ensemble la campagne pour y peindre de concert, et leur amitié devait se prolonger pour la vie après leur retour en France. Ces ruines pourraient être celles de l’abbaye des Vaux-de-Cernay, dans la forêt de Rambouillet1. Le traitement du premier plan reste sommaire, mais la peinture dans son ensemble est composée avec soin et le repoussoir délicatement éclairé trahit la formation néo-classique de l’artiste. 1Nous remercions Mme Hildegarde Monnot pour cette identification.
Lorsqu’elle est apparue en vente publique voici une dizaine d’années, cette vue d’une abbaye en ruines était donnée pour l’œuvre d’un artiste anonyme du cercle de Corot. Elle est aujourd’hui attribuée à Léon Fleury. Les similitudes de style et de technique sont, de fait, nombreuses entre les deux artistes et leurs esquisses à l’huile étaient souvent confondues par leurs contemporains. Les deux hommes s’étaient rencontrés dans l’atelier de Bertin où ils étaient étudiants et Fleury rejoignit Corot en Italie en 1827. Ils explorèrent ensemble la campagne pour y peindre de concert, et leur amitié devait se prolonger pour la vie après leur retour en France. Ces ruines pourraient être celles de l’abbaye des Vaux-de-Cernay, dans la forêt de Rambouillet1. Le traitement du premier plan reste sommaire, mais la peinture dans son ensemble est composée avec soin et le repoussoir délicatement éclairé trahit la formation néo-classique de l’artiste. 1Nous remercions Mme Hildegarde Monnot pour cette identification.