Accueil Catalogues en ligne Sur le motif. Peindre en plein air 1780-1870 150. Eugène Isabey, attribué à (Paris 1803 – 1886 Montévrain, Seine-et-Marne) Ruines du Théâtre-Italien après l’incendie de 1838, 1839 Des raisons stylistiques ont conduit à envisager l’attribution de cette œuvre à Isabey. La peinture, pourtant apposée en couches fines dans le ciel et les nuages, est très structurée et le traitement de la matière évoque les paysages et vues de villes de l’artiste. L’assurance avec laquelle sont exécutés les rehauts et les longues touches sont d’autres caractéristiques de sa technique. Également appelé salle Favart, le Théâtre-Italien fut inauguré en 1783, en présence de Marie-Antoinette. Dans la nuit du 14 au 15 janvier 1838 un violent incendie provoqué par une défaillance du système de chauffage ravagea le bâtiment, après une représentation du Don Giovanni de Mozart. La peinture est datée de 1839, soit un an après le désastre, par une inscription apposée sur un bloc de pierre, en bas à gauche. Ce sont donc là des ruines très modernes, mais par l’angle de vue choisi, l’artiste joue sur les associations avec l’antique. Il aborde son motif de près, s’intéressant tout particulièrement aux effets du soleil sur les colonnes néo-classiques.
Des raisons stylistiques ont conduit à envisager l’attribution de cette œuvre à Isabey. La peinture, pourtant apposée en couches fines dans le ciel et les nuages, est très structurée et le traitement de la matière évoque les paysages et vues de villes de l’artiste. L’assurance avec laquelle sont exécutés les rehauts et les longues touches sont d’autres caractéristiques de sa technique. Également appelé salle Favart, le Théâtre-Italien fut inauguré en 1783, en présence de Marie-Antoinette. Dans la nuit du 14 au 15 janvier 1838 un violent incendie provoqué par une défaillance du système de chauffage ravagea le bâtiment, après une représentation du Don Giovanni de Mozart. La peinture est datée de 1839, soit un an après le désastre, par une inscription apposée sur un bloc de pierre, en bas à gauche. Ce sont donc là des ruines très modernes, mais par l’angle de vue choisi, l’artiste joue sur les associations avec l’antique. Il aborde son motif de près, s’intéressant tout particulièrement aux effets du soleil sur les colonnes néo-classiques.