Accueil Catalogues en ligne Sur le motif. Peindre en plein air 1780-1870 21. Achille Etna Michallon (Paris 1796 – 1822 Paris) Le Chêne et le Roseau, 1816 Né dans une famille d’artistes, Michallon fit preuve d’un talent précoce. Entré à l’École des Beaux-Arts en 1810, il y étudia la perspective avec Valenciennes et exposa au Salon parisien pour la première fois en 1812. Dix ans plus tard, à un mois de son vingt-sixième anniversaire, le jeune artiste mourait des suites d’une pneumonie. En dépit de la brièveté de sa carrière, Michallon occupe une place essentielle dans l’histoire de la peinture de plein air. Premier lauréat du Prix de Rome de paysage historique en 1817, il fut aussi le maître de Corot. Le Chêne et le Roseau tire son sujet des Fables d’Ésope. Le chêne puissant – coupé net en deux par la violence du vent – et le souple roseau sont dépeints avec un naturalisme méticuleux. Une minuscule silhouette courbée contre le vent, en bas à gauche, renforce l’aspect dramatique de la scène. Bien que cette œuvre ne fût pas réalisée en plein air, les arbres qui y figurent sont toutefois basés sur des études précises peintes, elles, sur le motif1. On sait que Michallon travailla dans la campagne aux alentours de Paris et en forêt de Fontainebleau avant de partir pour l’Italie en 1818. 1https://collections.artsmia.org/art/5748/the-fallen-branch-achille-etna-michallon.
Né dans une famille d’artistes, Michallon fit preuve d’un talent précoce. Entré à l’École des Beaux-Arts en 1810, il y étudia la perspective avec Valenciennes et exposa au Salon parisien pour la première fois en 1812. Dix ans plus tard, à un mois de son vingt-sixième anniversaire, le jeune artiste mourait des suites d’une pneumonie. En dépit de la brièveté de sa carrière, Michallon occupe une place essentielle dans l’histoire de la peinture de plein air. Premier lauréat du Prix de Rome de paysage historique en 1817, il fut aussi le maître de Corot. Le Chêne et le Roseau tire son sujet des Fables d’Ésope. Le chêne puissant – coupé net en deux par la violence du vent – et le souple roseau sont dépeints avec un naturalisme méticuleux. Une minuscule silhouette courbée contre le vent, en bas à gauche, renforce l’aspect dramatique de la scène. Bien que cette œuvre ne fût pas réalisée en plein air, les arbres qui y figurent sont toutefois basés sur des études précises peintes, elles, sur le motif1. On sait que Michallon travailla dans la campagne aux alentours de Paris et en forêt de Fontainebleau avant de partir pour l’Italie en 1818. 1https://collections.artsmia.org/art/5748/the-fallen-branch-achille-etna-michallon.