Accueil Catalogues en ligne Sur le motif. Peindre en plein air 1780-1870 24. Janus La Cour (Thimagard, près de Ringkøbing 1837 – 1909 Odder, Danemark) Oliviers près de Tivoli, 1869 Appartenant à la deuxième génération des successeurs d’Eckersberg, le paysagiste danois Janus La Cour fut très influencé par son ami et mentor P. C. Skovgaard (1817–1875). Entré à l’Académie de Copenhague en 1857, il bénéficia à plusieurs reprises de bourses qui lui permirent de faire des séjours en France, en Suisse et en Italie où il se rendit régulièrement à partir de 1865. Lors d’une visite de Tivoli en 1869, La Cour choisit de s’intéresser à un bosquet de vieux oliviers, ignorant délibérément les célèbres Cascatelles et les éléments d’architecture. Il se plut manifestement à restituer les jeux d’ombre et de lumière sur les troncs noueux et les capricieux reflets du soleil sur les feuilles. Cette étude fut très certainement peinte sur le motif, mais porte la date « Tivoli 18-30 avril » inscrite dans l’angle inférieur gauche. Se conformant à une autre des recommandations de Valenciennes, l’artiste est donc vraisemblablement revenu sur les lieux plusieurs jours de suite pour de courtes séances de travail, de manière à y retrouver les mêmes conditions de lumière. La Cour avait de la peinture en extérieur une approche méticuleuse qui contrastait très sensiblement avec les nouveaux courants en émergence au sein de la peinture de paysage française dont lui-même critiquait le goût pour « d’épaisses couleurs et un pinceau maladroit »1. 1« tyk farve og klodset pensel », https://biografiskleksikon.lex.dk/Janus_la_Cour.
Appartenant à la deuxième génération des successeurs d’Eckersberg, le paysagiste danois Janus La Cour fut très influencé par son ami et mentor P. C. Skovgaard (1817–1875). Entré à l’Académie de Copenhague en 1857, il bénéficia à plusieurs reprises de bourses qui lui permirent de faire des séjours en France, en Suisse et en Italie où il se rendit régulièrement à partir de 1865. Lors d’une visite de Tivoli en 1869, La Cour choisit de s’intéresser à un bosquet de vieux oliviers, ignorant délibérément les célèbres Cascatelles et les éléments d’architecture. Il se plut manifestement à restituer les jeux d’ombre et de lumière sur les troncs noueux et les capricieux reflets du soleil sur les feuilles. Cette étude fut très certainement peinte sur le motif, mais porte la date « Tivoli 18-30 avril » inscrite dans l’angle inférieur gauche. Se conformant à une autre des recommandations de Valenciennes, l’artiste est donc vraisemblablement revenu sur les lieux plusieurs jours de suite pour de courtes séances de travail, de manière à y retrouver les mêmes conditions de lumière. La Cour avait de la peinture en extérieur une approche méticuleuse qui contrastait très sensiblement avec les nouveaux courants en émergence au sein de la peinture de paysage française dont lui-même critiquait le goût pour « d’épaisses couleurs et un pinceau maladroit »1. 1« tyk farve og klodset pensel », https://biografiskleksikon.lex.dk/Janus_la_Cour.