Accueil Catalogues en ligne Sur le motif. Peindre en plein air 1780-1870 29. Gilles François Closson, attribué à (Liège 1796 – 1842 Liège) Bosquet d’arbres Peinte d’une main preste mais sûre, cette étude d’un bosquet d’arbres touffus est attribuée à Gilles-François Closson. L’inachèvement dans lequel fut laissée une grande partie de la feuille est caractéristique de l’artiste, visant à mettre en exergue le seul motif choisi, ignorant tout ce qui lui était périphérique. Aujourd’hui considéré comme l’un des paysagistes belges les plus importants du XIXe siècle, Closson était resté dans l’ombre jusqu’à une date récente. Installé à Paris en 1817, il passa sept ans dans l’atelier du Baron Gros, célèbre pour ses peintures d’histoire. Une bourse lui permit d’entreprendre, en 1824, un voyage qui le mena à Rome et à Naples. Nous ne savons rien des contacts qu’il a eus avec d’autres artistes en Italie, mais Corot, Pitloo et son compatriote Frans Vervloet (1795–1872) se trouvaient alors dans le pays. La très dynamique communauté de peintres de plein air le stimula certainement car il se détourna de la peinture d’histoire pour se consacrer entièrement au paysage. Closson fut de retour à Liège, sa ville natale, en 1829 et y enseigna à l’Académie de 1837 à sa mort. Sa veuve offrit à l’Académie un ensemble de 600 études italiennes sur papier, dont 127 exécutées à l’huile, qui sont aujourd’hui conservées au musée des Beaux-Arts de Liège.
Peinte d’une main preste mais sûre, cette étude d’un bosquet d’arbres touffus est attribuée à Gilles-François Closson. L’inachèvement dans lequel fut laissée une grande partie de la feuille est caractéristique de l’artiste, visant à mettre en exergue le seul motif choisi, ignorant tout ce qui lui était périphérique. Aujourd’hui considéré comme l’un des paysagistes belges les plus importants du XIXe siècle, Closson était resté dans l’ombre jusqu’à une date récente. Installé à Paris en 1817, il passa sept ans dans l’atelier du Baron Gros, célèbre pour ses peintures d’histoire. Une bourse lui permit d’entreprendre, en 1824, un voyage qui le mena à Rome et à Naples. Nous ne savons rien des contacts qu’il a eus avec d’autres artistes en Italie, mais Corot, Pitloo et son compatriote Frans Vervloet (1795–1872) se trouvaient alors dans le pays. La très dynamique communauté de peintres de plein air le stimula certainement car il se détourna de la peinture d’histoire pour se consacrer entièrement au paysage. Closson fut de retour à Liège, sa ville natale, en 1829 et y enseigna à l’Académie de 1837 à sa mort. Sa veuve offrit à l’Académie un ensemble de 600 études italiennes sur papier, dont 127 exécutées à l’huile, qui sont aujourd’hui conservées au musée des Beaux-Arts de Liège.