Accueil Catalogues en ligne Sur le motif. Peindre en plein air 1780-1870 32. Carl Frederik Sørensen (Besser, Samsø 1818 – 1879 Copenhague) Mer agitée près d’une jetée, 1849 Né sur l’île de Samsø, fils d’un marin et commerçant, le mariniste danois Sørensen commença à naviguer très jeune. Il suivit les cours de l’Académie à Copenhague entre 1843 et 1846, y étudia la perspective avec Eckersberg et collabora au décor du Thorvaldsens Museum en 1844. En 1846, il embarqua à bord d’une frégate de la marine pour un voyage en Méditerranée et passa dès lors presque tous ses étés en mer. Il ramenait de ces périples de nombreuses études sur lesquelles il se basait ensuite pendant les longs mois d’hiver pour réaliser de grandes peintures en atelier. Sørensen s’intéressait particulièrement aux effets des différentes conditions climatiques sur l’océan et évoque ici une mer tumultueuse sous un ciel orageux. L’eau est dépeinte avec une vigueur tangible et la remarquable liberté dont l’artiste fait preuve dans l’utilisation de la matière restitue la violence du vent qui fouette la crête des vagues en panaches d’embruns alors qu’elles déferlent vers le rivage. La présence du petit groupe sur la jetée exacerbe l’immensité de la mer et l’attrait des forces élémentaires de la nature. Manifestement satisfait, l’artiste apposa date et signature en bas à droite, dans une matière encore fraîche.
Né sur l’île de Samsø, fils d’un marin et commerçant, le mariniste danois Sørensen commença à naviguer très jeune. Il suivit les cours de l’Académie à Copenhague entre 1843 et 1846, y étudia la perspective avec Eckersberg et collabora au décor du Thorvaldsens Museum en 1844. En 1846, il embarqua à bord d’une frégate de la marine pour un voyage en Méditerranée et passa dès lors presque tous ses étés en mer. Il ramenait de ces périples de nombreuses études sur lesquelles il se basait ensuite pendant les longs mois d’hiver pour réaliser de grandes peintures en atelier. Sørensen s’intéressait particulièrement aux effets des différentes conditions climatiques sur l’océan et évoque ici une mer tumultueuse sous un ciel orageux. L’eau est dépeinte avec une vigueur tangible et la remarquable liberté dont l’artiste fait preuve dans l’utilisation de la matière restitue la violence du vent qui fouette la crête des vagues en panaches d’embruns alors qu’elles déferlent vers le rivage. La présence du petit groupe sur la jetée exacerbe l’immensité de la mer et l’attrait des forces élémentaires de la nature. Manifestement satisfait, l’artiste apposa date et signature en bas à droite, dans une matière encore fraîche.