Accueil Catalogues en ligne Sur le motif. Peindre en plein air 1780-1870 34. Johan Christian Dahl (Bergen 1788 – 1857 Dresde) Une grotte près du Pausilippe, 1821 Une bourse accordée par Christian Frederik (1786–1848), prince héritier du Danemark, permit à Dahl de séjourner un an en Italie, en 1820-1821. Il passa l’essentiel de son temps à Naples et dans ses environs, où abondaient les motifs potentiels pour des études de paysage en plein air. Ces deux esquisses (cat. 34 et 35), figurent l’intérieur de l’une des nombreuses grottes qui se dissimulent dans le tuf volcanique de la région et ont été exécutées le même jour, le 17 janvier 1821. Quelques jours plus tôt, Dahl avait écrit dans son journal : « à compter de ce jour, 9 janvier, il me faut être doublement diligent […]. Je désire peindre de grandes études d’arbres, de plantes, d’animaux et de figures humaines – […] m’exercer la main à restituer les nuances et effets de couleur, les jeux de lumière, les clairs de lune »1. On perçoit aisément le fruit de cette diligence à laquelle l’artiste faisait allusion dans ces deux œuvres qui témoignent de sa maîtrise de la matière picturale et de son habileté à capter l’éphémère. Dahl joue du pinceau avec spontanéité et fait usage d’une gamme colorée très riche pour rendre avec minutie les effets d’ombre et de lumière qui contribuent à donner forme aux parois de la grotte. Les deux études laissent entrevoir des aperçus de paysages lointains à travers les ouvertures à gauche, conférant aux compositions une certaine profondeur. 1https://test.daxermarschall.com/en/portfolio-view/johan-christian-dahl-sold-2/, cité d’après Jan Drees, « Johan Christian Dahl und sein Weg zur Natur », dans Wolken Wogen Wehmut, Johan Christian Dahl 1788-1857, cat. exp., Schleswig, Schloss Gottdorf, Stiftung Schleswig-Holsteinisches Landesmuseen, Munich, Haus der Kunst, 2002, p. 21.
Une bourse accordée par Christian Frederik (1786–1848), prince héritier du Danemark, permit à Dahl de séjourner un an en Italie, en 1820-1821. Il passa l’essentiel de son temps à Naples et dans ses environs, où abondaient les motifs potentiels pour des études de paysage en plein air. Ces deux esquisses (cat. 34 et 35), figurent l’intérieur de l’une des nombreuses grottes qui se dissimulent dans le tuf volcanique de la région et ont été exécutées le même jour, le 17 janvier 1821. Quelques jours plus tôt, Dahl avait écrit dans son journal : « à compter de ce jour, 9 janvier, il me faut être doublement diligent […]. Je désire peindre de grandes études d’arbres, de plantes, d’animaux et de figures humaines – […] m’exercer la main à restituer les nuances et effets de couleur, les jeux de lumière, les clairs de lune »1. On perçoit aisément le fruit de cette diligence à laquelle l’artiste faisait allusion dans ces deux œuvres qui témoignent de sa maîtrise de la matière picturale et de son habileté à capter l’éphémère. Dahl joue du pinceau avec spontanéité et fait usage d’une gamme colorée très riche pour rendre avec minutie les effets d’ombre et de lumière qui contribuent à donner forme aux parois de la grotte. Les deux études laissent entrevoir des aperçus de paysages lointains à travers les ouvertures à gauche, conférant aux compositions une certaine profondeur. 1https://test.daxermarschall.com/en/portfolio-view/johan-christian-dahl-sold-2/, cité d’après Jan Drees, « Johan Christian Dahl und sein Weg zur Natur », dans Wolken Wogen Wehmut, Johan Christian Dahl 1788-1857, cat. exp., Schleswig, Schloss Gottdorf, Stiftung Schleswig-Holsteinisches Landesmuseen, Munich, Haus der Kunst, 2002, p. 21.