Accueil Catalogues en ligne Studi & Schizzi 40. Lorenzo Sabatini Bologne vers 1530 – 1576 Rome La Vierge à l’Enfant Le premier tracé à la pierre noire qui transparaît encore sous la sanguine permit à Sabatini de mettre en place son dessin, qu’il rehaussa ensuite de lavis et de gouache blanche. Il porta un grand soin à la réalisation de cette Vierge à l’Enfant, qu’il mit au carreau pour pouvoir la transférer sur un autre support. On ignore la destination de cette étude, mais le canon très allongé de Marie, tout autant que son élégance et le sentiment de sérénité qu’elle dégage trouvent des échos dans différentes peintures de cet artiste maniériste bolonais. Les témoignages d’affection entre la mère et son enfant restent tout en retenue. Leurs mains, portées au niveau de la poitrine de la Vierge, semblent sur le point de se toucher sans s’atteindre tout à fait.
Le premier tracé à la pierre noire qui transparaît encore sous la sanguine permit à Sabatini de mettre en place son dessin, qu’il rehaussa ensuite de lavis et de gouache blanche. Il porta un grand soin à la réalisation de cette Vierge à l’Enfant, qu’il mit au carreau pour pouvoir la transférer sur un autre support. On ignore la destination de cette étude, mais le canon très allongé de Marie, tout autant que son élégance et le sentiment de sérénité qu’elle dégage trouvent des échos dans différentes peintures de cet artiste maniériste bolonais. Les témoignages d’affection entre la mère et son enfant restent tout en retenue. Leurs mains, portées au niveau de la poitrine de la Vierge, semblent sur le point de se toucher sans s’atteindre tout à fait.