Accueil Catalogues en ligne Studi & Schizzi 45. Alessandro Maganza Vicenza 1556 – après 1632 Vicenza Une Sainte (Thérèse ou Catherine) embrassant les plaies du Christ Sur une esquisse à la pierre noire, Alessandro Maganza dessina de sa plume vive et fluide ces deux figures. Contrairement à l’iconographie plus courante du Noli me tangere où le Christ repousse Madeleine, ici il attire à lui une sainte agenouillée. L’habit de nonne n’est pas suffisamment précis pour identifier Catherine de Sienne ou Thérèse d’Avila. En accentuant le hanchement du Christ, Maganza créa un espace suffisant pour inscrire la figure féminine, tout en laissant visibles ses plaies, signes de sa résurrection. Le long du bord droit de la feuille qui fut visiblement rognée, nous distinguons une seconde étude de la sainte – ou du groupe entier. Plus grande et lavée d’encre brune, elle permit sans doute à l’artiste de clarifier le premier dessin.
Sur une esquisse à la pierre noire, Alessandro Maganza dessina de sa plume vive et fluide ces deux figures. Contrairement à l’iconographie plus courante du Noli me tangere où le Christ repousse Madeleine, ici il attire à lui une sainte agenouillée. L’habit de nonne n’est pas suffisamment précis pour identifier Catherine de Sienne ou Thérèse d’Avila. En accentuant le hanchement du Christ, Maganza créa un espace suffisant pour inscrire la figure féminine, tout en laissant visibles ses plaies, signes de sa résurrection. Le long du bord droit de la feuille qui fut visiblement rognée, nous distinguons une seconde étude de la sainte – ou du groupe entier. Plus grande et lavée d’encre brune, elle permit sans doute à l’artiste de clarifier le premier dessin.