Accueil Catalogues en ligne Sur le motif. Peindre en plein air 1780-1870 46. Abraham Teerlink (Dordrecht 1776 – 1857 Rome) Cascatelles à Tivoli Abraham Teerlink commença sa formation à Dordrecht, sa ville natale, avec Michiel Versteeg (1756–1843) et Arie Lamme (1748–1801), qui l’incitèrent à faire des copies de paysages d’après les maîtres hollandais du XVIIe siècle. En 1807, grâce à une bourse attribuée par le roi de Hollande Louis Bonaparte, il entreprit un voyage d’études qui le mena à Paris et à Rome. Il copia des œuvres du Louvre sous la direction de David avant de se rendre en Italie en fin d’année 1808. Il s’installa définitivement à Rome en 1810 et y devint un paysagiste réputé dont les vues panoramiques se vendaient fort bien aux touristes qui effectuaient le « Grand Tour ». Tivoli était alors, de longue date, une destination populaire et Teerlink y réalisa plusieurs peintures figurant les célèbres cascades et les ruines. Dans cette esquisse peinte à l’huile sur toile, l’artiste délaisse la figure humaine et les références au passé classique pour concentrer son attention sur l’étude de la lumière et sur l’évocation des éléments naturels dans un format ambitieux. Le raffinement du ciel, sans nul doute exécuté en atelier, contraste avec la fluidité de la touche utilisée pour apposer les ocres chauds et les verts mousse sur les parois rocheuses. Seuls quatre oiseaux minuscules voletant au centre de la composition animent la scène.
Abraham Teerlink commença sa formation à Dordrecht, sa ville natale, avec Michiel Versteeg (1756–1843) et Arie Lamme (1748–1801), qui l’incitèrent à faire des copies de paysages d’après les maîtres hollandais du XVIIe siècle. En 1807, grâce à une bourse attribuée par le roi de Hollande Louis Bonaparte, il entreprit un voyage d’études qui le mena à Paris et à Rome. Il copia des œuvres du Louvre sous la direction de David avant de se rendre en Italie en fin d’année 1808. Il s’installa définitivement à Rome en 1810 et y devint un paysagiste réputé dont les vues panoramiques se vendaient fort bien aux touristes qui effectuaient le « Grand Tour ». Tivoli était alors, de longue date, une destination populaire et Teerlink y réalisa plusieurs peintures figurant les célèbres cascades et les ruines. Dans cette esquisse peinte à l’huile sur toile, l’artiste délaisse la figure humaine et les références au passé classique pour concentrer son attention sur l’étude de la lumière et sur l’évocation des éléments naturels dans un format ambitieux. Le raffinement du ciel, sans nul doute exécuté en atelier, contraste avec la fluidité de la touche utilisée pour apposer les ocres chauds et les verts mousse sur les parois rocheuses. Seuls quatre oiseaux minuscules voletant au centre de la composition animent la scène.