Accueil Catalogues en ligne Un œil passionné. Douze ans d’acquisitions de Ger Luijten 5. Attribué à Cornelis Holsteyn Haarlem 1618 – 1658 Amsterdam Salomon demande à Dieu la Sagesse, vers 1655-1660 Ce dessin capital porte une ancienne attribution à Cornelis Holsteyn, un peintre natif de Haarlem qui s’installa à Amsterdam en 16471. On compte parmi ses commandes les plus importantes le plafond et le tableau au-dessus de la cheminée représentant Lycurgue et son neveu dans la weeskamer (chambre des orphelins) de l’hôtel de ville de la place du Dam (aujourd’hui Palais royal) à Amsterdam, datant de 1654 et des années suivantes2. Malheureusement, son œuvre dessiné est très réduit et peu étudié. La plupart de ses dessins réprésentent des nus ou des putti dans le style classicisant à la mode dans ces années3. Aucune feuille ne nous est parvenue en rapport avec ses tableaux d’histoire. La composition de notre dessin présente toutefois d’importantes analogies avec ces derniers, en particulier avec Lycurgue et son neveu : la sévère architecture classique avec ses festons, l’organisation spatiale et même des motifs isolés, tels que les figures agenouillées, de dos, et l’argenterie au premier plan. Il ne fait pas non plus de doute que l’auteur de Salomon demande à Dieu la Sagesse est à chercher parmi les peintres qui participèrent à la décoration de l’hôtel de ville. Il est même possible que le dessin soit directement lié à ce chantier. Le sujet inhabituel (1 Rois 3) est celui du grand tableau de Govert Flinck (1615–1660) dans la vroedschapskamer (chambre de la magistrature) de 16584. Il se pourrait ainsi que notre dessin soit un projet rejeté pour cette commande, à laquelle Ferdinand Bol (1616–1680) concourut également5. Une autre commande importante pour l’hôtel de ville fut attribuée à Jan van Bronchorst (1603–1661), originaire d’Utrecht : le grand tableau Moïse instituant les juges sur le conseil de Jéthro pour la même chambre de la magistrature, daté de 16596. On peut se demander si ce dernier n’est pas l’auteur de notre feuille. Les larges lavis et les éléments architecturaux réapparaissent dans les quelques dessins connus de sa main. Cependant, le pinceau de notre dessinateur est moins fluide, il utilise peu ou pas de hachures, ses draperies sont plus simples, et il emploie la pierre noire, en plus des lavis, pour l’architecture de l’arrière-plan. L’absence de dessins comparables de Holsteyn laisse ouverte la question de la paternité de notre feuille. Si l’attribution à celui-ci devait un jour se confirmer, son travail aux côtés de Bronchorst à l’hôtel de ville et à l’Oudezijds Huiszittenhuis (vers 1657)7 d’Amsterdam pourrait expliquer la parenté stylistique de la feuille avec l’œuvre dessiné de ce dernier. Lukas Nonner 1Pour les données biographiques, voir Pieter Biesboer dans Neeltje Köhler (dir.), Painting in Haarlem, 1500-1800. The Collection of the Frans Hals Museum, Gand, 2006, au n° 236. 2Ces peintures se trouvent toujours à leur emplacement d’origine. Sur le programme de décoration de l’hôtel de ville, voir Barbara Joyce Buchbinder-Green, The Painted Decorations of the Town Hall of Amsterdam, Ann-Arbor, 1980 (thèse, Evanston, Northwestern University, 1974), p. 143-175. Holsteyn avait déjà prouvé sa capacité à réaliser de telles commandes dans La Parabole des ouvriers de la vigne de 1647 pour l’Oudemannenhuis de Haarlem, aujourd’hui au Frans Hals Museum, inv. 81-369b. À Amsterdam, il reçut vers 1657 une commande monumentale comparable pour l’Oudezijds Huiszittenhuis (aujourd’hui Académie d’architecture) pour laquelle (en collaboration avec un collaborateur anonyme) il exécuta vingt-et-une peintures de plafond et une grande toile, La Distribution de tourbe ; voir Angela Jager, « Een zeventiende-eeuws ensemble in situ. Van Bronckhorst, Van Loo en Holsteyn in het Oudezijds Huiszittenhuis », Amstelodamum, vol. XCIX, 2012, p. 99-118. 3On peut citer les feuilles signées Hommes nus se baignant et Putti à Munich, Staatliche Graphische Sammlung, inv. 10614 et 10433 (Wolfgang Wegner, Die niederländischen Handzeichnungen des 15.-18. Jahrhunderts (Kataloge der Staatlichen Graphischen Sammlung München), Berlin, 1973, vol. I, nos 625-626, vol. II, pl. 240) ; Putti couronnant le buste de Johan de Witt, Cologne, Wallraff-Richartz-Museum, inv. Z 1762 (Hella Robels, Niederländische Zeichnungen im Wallraf-Richartz-Museum Köln, Cologne, 1983, n° 160, repr). D’un style différent, Le Nettoyage du temple à Karlsruhe, Staatliche Kunsthalle, numéro d’inventaire inconnu, qui porte une inscription ancienne, possiblement une signature (Heinrich Geissler et al., Zeichnungen des 16. bis 18. Jahrhunderts. Vermächtnis Richard Jung, cat. exp. Stuttgart (Staatsgalerie), 1989, n° 79, repr.). Il s’agit peut-être d’une feuille antérieure de l’artiste. Pour deux dessins conservés à Amsterdam, Rijksmuseum, sous le nom de Holsteyn, Bacchus exécuté sur papier préparé bleu (inv. RP-T-1908-8) et Une Exécution (inv. RP-T-1956-176), projet signé (?) pour une illustration ou une estampe, la paternité de Holsteyn peut être envisagée. Il en va de même pour le Groupe de putti flottants (vente, Amsterdam (Christie’s), 13 mai 2015, n° 218), qui porte une ancienne attribution à Holsteyn au verso. Dix projets pour des peintures du palais Honselaersdijk (disparues), à Amsterdam, Rijksmuseum (inv. RP-T-00-369/378), lui sont traditionnellement attribués mais ne sont certainement pas de sa main. Ils sont également attribués à Pieter de Grebber (vers 1600–1652/1653) ou Paulus Bor (vers 1601–1669) ; voir Rebecca Tucker, « The Politics of display at Honselaarsdijk », Nederlands kunsthistorisch jaarboek, vol. LXV, 2015, p. 114-143 ; Thomas Döring, « Freudige Conversationen », Kunst und Antiquitäten, 1992, n° 5, p. 30-33 (attribués à De Grebber par ces deux auteurs). 4Plusieurs représentations de sujets exemplaires de l’Ancien Testament ornent la chambre des magistrats, partie de l’ambitieux programme de décoration du bâtiment ; voir J. W. von Moltke, Govaert Flinck, 1615-1660, Amsterdam, 1965, p. 30, pl. 18 ; Christian Tümpel et al., Het Oude Testament in de schilderkunst van de Gouden Eeuw, cat. exp. Amsterdam (Joods Historisch Museum), 1991, p. 136-137, fig. 93. 5Comme le propose Hans Buijs, correspondance avec Thomas Döring, 2012, documentation de la Fondation Custodia. Il a été plusieurs fois suggéré que des concours étaient organisés pour les commandes de l’hôtel de ville, comme en témoigne l’existence d’études préparatoires à des compositions avec des sujets inhabituels par plusieurs des artistes impliqués ; voir Werner Sumowski, Drawings of the Rembrandt School, New York, 1979, vol. I, n° 114, repr. ; Albert Blankert, Ferdinand Bol (1616-1680). Rembrandt’s Pupil, Doornspijk, 1982, p. 44. De la main d’Erasmus Quellinus II (1607–1678) et de Gerbrandt van den Eeckhout (1621–1674), nous connaissons également des projets représentant Salomon demande à Dieu la Sagesse ; voir aussi Albert Blankert, Kunst als regeringszaak in Amsterdam in de 17e eeuw. Rondom schilderijen van Ferdinand Bol, Lochten, 1975, p. 24-26. 6Pour les dessins de Van Bronchorst, voir Thomas Döring, Studien zur Künstlerfamilie Van Bronchorst : Jan Gerritsz. (ca. 1603-1661), Johannes (1627-1656) und Gerrit van Bronchorst (ca. 1636-1673) in Utrecht und Amsterdam, Alfter, 1993, p. 113-117, 360-365 (n° A.42/48). Son œuvre dessiné est assez restreint et ne contient pas de feuilles en rapport avec ses commandes pour l’hôtel de ville, mais il soutient mieux les attributions que celui de Holsteyn. On peut citer le vidimus pour un vitrail de 1656 dans la Oude Kerk d’Amsterdam, Le Couronnement de Philippe le Bel à Amsterdam, Gemeentearchief, inv. G-179-1 ; voir Zsuzsanna van Ruyven-Zeman, Stained Glass in the Netherlands before 1795, vol. I, The North, Amsterdam, 2011, p. 322, fig. VII.34 ; Döring, 1993, n° A.47, p. 216 (repr.). L’Empereur Maximilien accorde à la ville d’Amsterdam le droit d’ajouter la couronne impériale à son blason dans la même collection (inv. H-381-03 ; Van Ruyven-Zeman 2011, ibid., n° M 8-11) est peut-être un projet pour le vitrail du transept sud de la Nieuwe Kerk, datant d’environ 1648. Enfin, il y a le projet pour l’un des volets de l’orgue de la même église avec Le Triomphe de David et Saul à Munich, Staatliche Graphische Sammlung, inv. 7245 ; voir Döring 1993, ibid., n° A.42, p. 214 (repr.). 7Des parallèles peuvent également être relevés entre notre dessin et la peinture de Holsteyn pour cet ensemble (voir note 2), à laquelle Jacob van Loo (1614–1670) a aussi collaboré ; voir Jager 2012, op. cit. (note 2).
Ce dessin capital porte une ancienne attribution à Cornelis Holsteyn, un peintre natif de Haarlem qui s’installa à Amsterdam en 16471. On compte parmi ses commandes les plus importantes le plafond et le tableau au-dessus de la cheminée représentant Lycurgue et son neveu dans la weeskamer (chambre des orphelins) de l’hôtel de ville de la place du Dam (aujourd’hui Palais royal) à Amsterdam, datant de 1654 et des années suivantes2. Malheureusement, son œuvre dessiné est très réduit et peu étudié. La plupart de ses dessins réprésentent des nus ou des putti dans le style classicisant à la mode dans ces années3. Aucune feuille ne nous est parvenue en rapport avec ses tableaux d’histoire. La composition de notre dessin présente toutefois d’importantes analogies avec ces derniers, en particulier avec Lycurgue et son neveu : la sévère architecture classique avec ses festons, l’organisation spatiale et même des motifs isolés, tels que les figures agenouillées, de dos, et l’argenterie au premier plan. Il ne fait pas non plus de doute que l’auteur de Salomon demande à Dieu la Sagesse est à chercher parmi les peintres qui participèrent à la décoration de l’hôtel de ville. Il est même possible que le dessin soit directement lié à ce chantier. Le sujet inhabituel (1 Rois 3) est celui du grand tableau de Govert Flinck (1615–1660) dans la vroedschapskamer (chambre de la magistrature) de 16584. Il se pourrait ainsi que notre dessin soit un projet rejeté pour cette commande, à laquelle Ferdinand Bol (1616–1680) concourut également5. Une autre commande importante pour l’hôtel de ville fut attribuée à Jan van Bronchorst (1603–1661), originaire d’Utrecht : le grand tableau Moïse instituant les juges sur le conseil de Jéthro pour la même chambre de la magistrature, daté de 16596. On peut se demander si ce dernier n’est pas l’auteur de notre feuille. Les larges lavis et les éléments architecturaux réapparaissent dans les quelques dessins connus de sa main. Cependant, le pinceau de notre dessinateur est moins fluide, il utilise peu ou pas de hachures, ses draperies sont plus simples, et il emploie la pierre noire, en plus des lavis, pour l’architecture de l’arrière-plan. L’absence de dessins comparables de Holsteyn laisse ouverte la question de la paternité de notre feuille. Si l’attribution à celui-ci devait un jour se confirmer, son travail aux côtés de Bronchorst à l’hôtel de ville et à l’Oudezijds Huiszittenhuis (vers 1657)7 d’Amsterdam pourrait expliquer la parenté stylistique de la feuille avec l’œuvre dessiné de ce dernier. Lukas Nonner 1Pour les données biographiques, voir Pieter Biesboer dans Neeltje Köhler (dir.), Painting in Haarlem, 1500-1800. The Collection of the Frans Hals Museum, Gand, 2006, au n° 236. 2Ces peintures se trouvent toujours à leur emplacement d’origine. Sur le programme de décoration de l’hôtel de ville, voir Barbara Joyce Buchbinder-Green, The Painted Decorations of the Town Hall of Amsterdam, Ann-Arbor, 1980 (thèse, Evanston, Northwestern University, 1974), p. 143-175. Holsteyn avait déjà prouvé sa capacité à réaliser de telles commandes dans La Parabole des ouvriers de la vigne de 1647 pour l’Oudemannenhuis de Haarlem, aujourd’hui au Frans Hals Museum, inv. 81-369b. À Amsterdam, il reçut vers 1657 une commande monumentale comparable pour l’Oudezijds Huiszittenhuis (aujourd’hui Académie d’architecture) pour laquelle (en collaboration avec un collaborateur anonyme) il exécuta vingt-et-une peintures de plafond et une grande toile, La Distribution de tourbe ; voir Angela Jager, « Een zeventiende-eeuws ensemble in situ. Van Bronckhorst, Van Loo en Holsteyn in het Oudezijds Huiszittenhuis », Amstelodamum, vol. XCIX, 2012, p. 99-118. 3On peut citer les feuilles signées Hommes nus se baignant et Putti à Munich, Staatliche Graphische Sammlung, inv. 10614 et 10433 (Wolfgang Wegner, Die niederländischen Handzeichnungen des 15.-18. Jahrhunderts (Kataloge der Staatlichen Graphischen Sammlung München), Berlin, 1973, vol. I, nos 625-626, vol. II, pl. 240) ; Putti couronnant le buste de Johan de Witt, Cologne, Wallraff-Richartz-Museum, inv. Z 1762 (Hella Robels, Niederländische Zeichnungen im Wallraf-Richartz-Museum Köln, Cologne, 1983, n° 160, repr). D’un style différent, Le Nettoyage du temple à Karlsruhe, Staatliche Kunsthalle, numéro d’inventaire inconnu, qui porte une inscription ancienne, possiblement une signature (Heinrich Geissler et al., Zeichnungen des 16. bis 18. Jahrhunderts. Vermächtnis Richard Jung, cat. exp. Stuttgart (Staatsgalerie), 1989, n° 79, repr.). Il s’agit peut-être d’une feuille antérieure de l’artiste. Pour deux dessins conservés à Amsterdam, Rijksmuseum, sous le nom de Holsteyn, Bacchus exécuté sur papier préparé bleu (inv. RP-T-1908-8) et Une Exécution (inv. RP-T-1956-176), projet signé (?) pour une illustration ou une estampe, la paternité de Holsteyn peut être envisagée. Il en va de même pour le Groupe de putti flottants (vente, Amsterdam (Christie’s), 13 mai 2015, n° 218), qui porte une ancienne attribution à Holsteyn au verso. Dix projets pour des peintures du palais Honselaersdijk (disparues), à Amsterdam, Rijksmuseum (inv. RP-T-00-369/378), lui sont traditionnellement attribués mais ne sont certainement pas de sa main. Ils sont également attribués à Pieter de Grebber (vers 1600–1652/1653) ou Paulus Bor (vers 1601–1669) ; voir Rebecca Tucker, « The Politics of display at Honselaarsdijk », Nederlands kunsthistorisch jaarboek, vol. LXV, 2015, p. 114-143 ; Thomas Döring, « Freudige Conversationen », Kunst und Antiquitäten, 1992, n° 5, p. 30-33 (attribués à De Grebber par ces deux auteurs). 4Plusieurs représentations de sujets exemplaires de l’Ancien Testament ornent la chambre des magistrats, partie de l’ambitieux programme de décoration du bâtiment ; voir J. W. von Moltke, Govaert Flinck, 1615-1660, Amsterdam, 1965, p. 30, pl. 18 ; Christian Tümpel et al., Het Oude Testament in de schilderkunst van de Gouden Eeuw, cat. exp. Amsterdam (Joods Historisch Museum), 1991, p. 136-137, fig. 93. 5Comme le propose Hans Buijs, correspondance avec Thomas Döring, 2012, documentation de la Fondation Custodia. Il a été plusieurs fois suggéré que des concours étaient organisés pour les commandes de l’hôtel de ville, comme en témoigne l’existence d’études préparatoires à des compositions avec des sujets inhabituels par plusieurs des artistes impliqués ; voir Werner Sumowski, Drawings of the Rembrandt School, New York, 1979, vol. I, n° 114, repr. ; Albert Blankert, Ferdinand Bol (1616-1680). Rembrandt’s Pupil, Doornspijk, 1982, p. 44. De la main d’Erasmus Quellinus II (1607–1678) et de Gerbrandt van den Eeckhout (1621–1674), nous connaissons également des projets représentant Salomon demande à Dieu la Sagesse ; voir aussi Albert Blankert, Kunst als regeringszaak in Amsterdam in de 17e eeuw. Rondom schilderijen van Ferdinand Bol, Lochten, 1975, p. 24-26. 6Pour les dessins de Van Bronchorst, voir Thomas Döring, Studien zur Künstlerfamilie Van Bronchorst : Jan Gerritsz. (ca. 1603-1661), Johannes (1627-1656) und Gerrit van Bronchorst (ca. 1636-1673) in Utrecht und Amsterdam, Alfter, 1993, p. 113-117, 360-365 (n° A.42/48). Son œuvre dessiné est assez restreint et ne contient pas de feuilles en rapport avec ses commandes pour l’hôtel de ville, mais il soutient mieux les attributions que celui de Holsteyn. On peut citer le vidimus pour un vitrail de 1656 dans la Oude Kerk d’Amsterdam, Le Couronnement de Philippe le Bel à Amsterdam, Gemeentearchief, inv. G-179-1 ; voir Zsuzsanna van Ruyven-Zeman, Stained Glass in the Netherlands before 1795, vol. I, The North, Amsterdam, 2011, p. 322, fig. VII.34 ; Döring, 1993, n° A.47, p. 216 (repr.). L’Empereur Maximilien accorde à la ville d’Amsterdam le droit d’ajouter la couronne impériale à son blason dans la même collection (inv. H-381-03 ; Van Ruyven-Zeman 2011, ibid., n° M 8-11) est peut-être un projet pour le vitrail du transept sud de la Nieuwe Kerk, datant d’environ 1648. Enfin, il y a le projet pour l’un des volets de l’orgue de la même église avec Le Triomphe de David et Saul à Munich, Staatliche Graphische Sammlung, inv. 7245 ; voir Döring 1993, ibid., n° A.42, p. 214 (repr.). 7Des parallèles peuvent également être relevés entre notre dessin et la peinture de Holsteyn pour cet ensemble (voir note 2), à laquelle Jacob van Loo (1614–1670) a aussi collaboré ; voir Jager 2012, op. cit. (note 2).