Accueil Catalogues en ligne Studi & Schizzi 6. Federico Barocci Urbino vers 1526/1535 – 1612 Urbino Deux études d’un homme agenouillé, vers 1605-1608 Federico Barocci n’a eu de cesse d’explorer la diversité et l’éloquence des attitudes humaines. Cette double étude en est l’un des nombreux témoignages. Il traça d’abord la figure agenouillée feuilletant un livre, en haut. Les lignes synthétiques, les hachures comme griffonnées et les accents de sanguine témoignent de la rapidité d’exécution de cette esquisse. Puis, en bas à gauche, Barocci précisa et modifia légèrement la position du personnage. Usant du même médium, la main de l’artiste ralentit pour décrire le visage, les mains ou l’habit. Mise au carreau, cette seconde étude fut sans doute reportée et retravaillée dans un autre dessin. La pose de la figure fut rapprochée de celle de saint Bonaventure dans l’Immaculée Conception (tableau détruit, connu grâce à une copie ancienne). En revanche, le geste de la main qui s’apprête à tourner les pages de l’ouvrage est proche de celui du Portrait de Giulano della Rovere peint par Barocci en 1595 (Kunsthistorisches Museum, Vienne).
Federico Barocci n’a eu de cesse d’explorer la diversité et l’éloquence des attitudes humaines. Cette double étude en est l’un des nombreux témoignages. Il traça d’abord la figure agenouillée feuilletant un livre, en haut. Les lignes synthétiques, les hachures comme griffonnées et les accents de sanguine témoignent de la rapidité d’exécution de cette esquisse. Puis, en bas à gauche, Barocci précisa et modifia légèrement la position du personnage. Usant du même médium, la main de l’artiste ralentit pour décrire le visage, les mains ou l’habit. Mise au carreau, cette seconde étude fut sans doute reportée et retravaillée dans un autre dessin. La pose de la figure fut rapprochée de celle de saint Bonaventure dans l’Immaculée Conception (tableau détruit, connu grâce à une copie ancienne). En revanche, le geste de la main qui s’apprête à tourner les pages de l’ouvrage est proche de celui du Portrait de Giulano della Rovere peint par Barocci en 1595 (Kunsthistorisches Museum, Vienne).