Accueil Catalogues en ligne Sur le motif. Peindre en plein air 1780-1870 63. Louis Dupré (Versailles 1789 – 1837 Paris) Vue de la Trinité-des-Monts à Rome, vers 1817 Cette vue du couvent et de l’église de la Trinité-des-Monts fut exécutée depuis un emplacement souvent utilisé de la villa Médicis, siège de l’Académie de France à Rome depuis 1803. Dupré n’y était pas pensionnaire lui-même mais avait reçu de Jérôme Bonaparte une bourse destinée à financer un voyage à Rome, où il se trouvait de 1812 à 1819, et de nouveau entre 1822 et 1830. Très bien intégré au milieu des peintres français expatriés, il avait accès à leurs logements. Manifestement réalisée sur le motif, l’œuvre ne saurait toutefois être qualifiée d’esquisse. En choisissant de s’installer dans une chambre ou sur la terrasse de la villa, Dupré se donnait tout loisir de consacrer le temps nécessaire à son travail, tout en s’épargnant les désagréments inhérents au plein air. Peinte avec une remarquable clarté, l’œuvre témoigne d’une extrême attention au détail, jusque dans les éléments d’architecture figurés dans le lointain. Les deux religieuses en promenade estivale dans le jardin du couvent contribuent à donner l’échelle de la composition.
Cette vue du couvent et de l’église de la Trinité-des-Monts fut exécutée depuis un emplacement souvent utilisé de la villa Médicis, siège de l’Académie de France à Rome depuis 1803. Dupré n’y était pas pensionnaire lui-même mais avait reçu de Jérôme Bonaparte une bourse destinée à financer un voyage à Rome, où il se trouvait de 1812 à 1819, et de nouveau entre 1822 et 1830. Très bien intégré au milieu des peintres français expatriés, il avait accès à leurs logements. Manifestement réalisée sur le motif, l’œuvre ne saurait toutefois être qualifiée d’esquisse. En choisissant de s’installer dans une chambre ou sur la terrasse de la villa, Dupré se donnait tout loisir de consacrer le temps nécessaire à son travail, tout en s’épargnant les désagréments inhérents au plein air. Peinte avec une remarquable clarté, l’œuvre témoigne d’une extrême attention au détail, jusque dans les éléments d’architecture figurés dans le lointain. Les deux religieuses en promenade estivale dans le jardin du couvent contribuent à donner l’échelle de la composition.