Accueil Catalogues en ligne Sur le motif. Peindre en plein air 1780-1870 70. Raymond Monvoisin, dit Quinsac Monvoisin (Bordeaux, 1790 – 1870 Boulogne-sur-Seine) Vue du château Saint-Ange à Rome depuis la colline du Janicule, vers 1821-1825 Aujourd’hui oublié en Europe, Quinsac-Monvoisin commença sa formation à l’École des Beaux-Arts de Bordeaux avant d’intégrer l’atelier de Pierre-Narcisse Guérin (1774–1833) à Paris. Lauréat du Prix de Rome, il vécut à Rome entre 1821 et 1825. Il y peignit cette esquisse d’une étonnante fraîcheur, très éloignée du reste de son œuvre connu. Le puissant repoussoir crée un effet quasi scénographique, et l’originalité de la composition ainsi que le traitement de la lumière ne manquent pas d’évoquer les études réalisées en plein air par Corot durant son premier voyage italien. Il est toutefois peu probable que les deux artistes se soient rencontrés. Suite à un désaccord autour une commande publique, Monvoisin émigra en Amérique du Sud en 1842 et devait apporter une contribution essentielle au développement des arts dans cette partie du monde. Il y devint l’un des portraitistes les plus recherchés, se constituant une impressionnante clientèle de mécènes haut placés, en Argentine, au Brésil, au Pérou et plus encore au Chili, où il fut nommé directeur de l’Académie des Arts de Santiago avant de rentrer en France en 1858.
Aujourd’hui oublié en Europe, Quinsac-Monvoisin commença sa formation à l’École des Beaux-Arts de Bordeaux avant d’intégrer l’atelier de Pierre-Narcisse Guérin (1774–1833) à Paris. Lauréat du Prix de Rome, il vécut à Rome entre 1821 et 1825. Il y peignit cette esquisse d’une étonnante fraîcheur, très éloignée du reste de son œuvre connu. Le puissant repoussoir crée un effet quasi scénographique, et l’originalité de la composition ainsi que le traitement de la lumière ne manquent pas d’évoquer les études réalisées en plein air par Corot durant son premier voyage italien. Il est toutefois peu probable que les deux artistes se soient rencontrés. Suite à un désaccord autour une commande publique, Monvoisin émigra en Amérique du Sud en 1842 et devait apporter une contribution essentielle au développement des arts dans cette partie du monde. Il y devint l’un des portraitistes les plus recherchés, se constituant une impressionnante clientèle de mécènes haut placés, en Argentine, au Brésil, au Pérou et plus encore au Chili, où il fut nommé directeur de l’Académie des Arts de Santiago avant de rentrer en France en 1858.