Accueil Catalogues en ligne Studi & Schizzi 75. Attribué à Domenico Piola Gênes 1627 – 1703 Gênes La Foi terrassant Satan Dans cette feuille, la gouache blanche se déploie avec une telle intensité qu’elle ne sert plus seulement à rehausser le dessin, mais contribue pleinement à préciser les figures rapidement esquissées à la pierre noire. L’encre brune, déposée à la pointe du pinceau, fut employée par Piola pour indiquer les zones d’ombre : elle ne cerne pas les formes et s’interrompt où frappe la lumière. La force plastique qui en résulte confère à ces figures et à l’espace dans lequel elles s’inscrivent une certaine tridimensionnalité. Bien que nous ne puissions lier cette étude à aucune œuvre achevée, son iconographie, l’élan vertical de sa composition, ainsi que sa facture nous conduisent à la considérer comme préparatoire à un des décors d’église peints à fresque ou sculptés que les artistes baroques de Gênes réalisèrent dans la deuxième moitié du XVIIe siècle.
Dans cette feuille, la gouache blanche se déploie avec une telle intensité qu’elle ne sert plus seulement à rehausser le dessin, mais contribue pleinement à préciser les figures rapidement esquissées à la pierre noire. L’encre brune, déposée à la pointe du pinceau, fut employée par Piola pour indiquer les zones d’ombre : elle ne cerne pas les formes et s’interrompt où frappe la lumière. La force plastique qui en résulte confère à ces figures et à l’espace dans lequel elles s’inscrivent une certaine tridimensionnalité. Bien que nous ne puissions lier cette étude à aucune œuvre achevée, son iconographie, l’élan vertical de sa composition, ainsi que sa facture nous conduisent à la considérer comme préparatoire à un des décors d’église peints à fresque ou sculptés que les artistes baroques de Gênes réalisèrent dans la deuxième moitié du XVIIe siècle.