Accueil Catalogues en ligne Studi & Schizzi 76. Andrea del Sarto Florence 1486 – 1530 Florence Tête d’une jeune femme, légèrement tournée vers la droite, vers 1517 Selon certains historiens, le modèle de ce dessin fut Lucrezia del Fede, l’épouse de l’artiste. Andrea del Sarto s’inspira si souvent de ses traits pour créer un idéal de beauté que « toutes les femmes qu’il peignait finissaient par [lui] ressembler » (Vasari, 1550). Cette feuille est ainsi liée à plusieurs œuvres du peintre florentin. Elle est aussi un très bel exemple de ses remarquables études de tête à la pierre noire ou à la sanguine. L’alternance des réserves du papier, d’un énergique réseau de hachures et de zones estompées, permit à Sarto d’obtenir des effets de clair-obscur variés et complets et d’accéder à une synthèse entre les lignes, les ombres et les lumières. La qualité naturaliste et la douceur du modelé qui se manifestent ici trouvent un écho dans l’expression sensible de la jeune femme.
Selon certains historiens, le modèle de ce dessin fut Lucrezia del Fede, l’épouse de l’artiste. Andrea del Sarto s’inspira si souvent de ses traits pour créer un idéal de beauté que « toutes les femmes qu’il peignait finissaient par [lui] ressembler » (Vasari, 1550). Cette feuille est ainsi liée à plusieurs œuvres du peintre florentin. Elle est aussi un très bel exemple de ses remarquables études de tête à la pierre noire ou à la sanguine. L’alternance des réserves du papier, d’un énergique réseau de hachures et de zones estompées, permit à Sarto d’obtenir des effets de clair-obscur variés et complets et d’accéder à une synthèse entre les lignes, les ombres et les lumières. La qualité naturaliste et la douceur du modelé qui se manifestent ici trouvent un écho dans l’expression sensible de la jeune femme.