Accueil Catalogues en ligne Studi & Schizzi 78. Attribué à Pietro Faccini Bologne 1562 – 1602 Bologne Portrait d’un jeune homme (?) portant une fraise Ni l’auteur, ni le modèle de cette étude n’ont pu être identifiés. Longtemps considérée comme la représentation d’une femme, il s’agit plus vraisemblablement de celle d’un jeune homme : la courte fraise dépourvue de dentelles et fermée à l’avant relève plutôt de la mode masculine en Émilie, au XVIIe siècle. L’expression sérieuse de la figure et la rigueur de son maintien confère à ce portrait une certaine solennité. Mais la bouche entrouverte laisse passer un léger souffle, et l’éclat lumineux de ses yeux anime son regard. L’œuvre est surtout sublimée par son intense clair-obscur. Dans la main de l’artiste, la sanguine est tour à tour linéaire et agile, légère et estompée, appuyée et accentuée, ou encore lavée pour unifier les valeurs. Avec une grande virtuosité, le dessinateur démontre qu’il savait exploiter toute la richesse de son outil et qu’il possédait une haute compréhension des rapports de valeurs.
Ni l’auteur, ni le modèle de cette étude n’ont pu être identifiés. Longtemps considérée comme la représentation d’une femme, il s’agit plus vraisemblablement de celle d’un jeune homme : la courte fraise dépourvue de dentelles et fermée à l’avant relève plutôt de la mode masculine en Émilie, au XVIIe siècle. L’expression sérieuse de la figure et la rigueur de son maintien confère à ce portrait une certaine solennité. Mais la bouche entrouverte laisse passer un léger souffle, et l’éclat lumineux de ses yeux anime son regard. L’œuvre est surtout sublimée par son intense clair-obscur. Dans la main de l’artiste, la sanguine est tour à tour linéaire et agile, légère et estompée, appuyée et accentuée, ou encore lavée pour unifier les valeurs. Avec une grande virtuosité, le dessinateur démontre qu’il savait exploiter toute la richesse de son outil et qu’il possédait une haute compréhension des rapports de valeurs.