Accueil Catalogues en ligne Sur le motif. Peindre en plein air 1780-1870 84. Jean-Joseph-Xavier Bidauld (Carpentras 1758 – 1846 Montmorency) Vue du pont et de la ville de Cava, royaume de Naples Nichée dans les collines sur la route reliant Nocera à Salerne, la ville de Cava de’ Tirreni (autrefois appelée La Cava) avait, de longue date, retenu l’intérêt des peintres qui travaillaient autour de Naples. Bidauld y réalisa plusieurs études, appréciant manifestement les motifs qu’offraient le pont San Francesco, édifié au XVIe siècle, et les jeux de lumière sur les sommets déchiquetés des monts Finestra. Il répéta exactement la même vue à trois reprises au moins, dans une esquisse à l’huile conservée au Getty Museum de Los Angeles, un dessin au lavis du musée Calvet d’Avignon et un autre dessin qui porte les traces d’une mise au carreau en vue d’un transfert et se trouve aujourd’hui dans une collection particulière. Il n’est guère aisé de cerner les liens unissant ces trois œuvres. Les études exécutées en plein air par l’artiste présentent généralement un fini tel qu’il est particulièrement ardu de distinguer ses esquisses entièrement réalisées sur le motif de celles terminées en atelier à l’aide de dessins préparatoires, ou de ses œuvres d’atelier réalisées d’après un modèle dessiné ou peint.
Nichée dans les collines sur la route reliant Nocera à Salerne, la ville de Cava de’ Tirreni (autrefois appelée La Cava) avait, de longue date, retenu l’intérêt des peintres qui travaillaient autour de Naples. Bidauld y réalisa plusieurs études, appréciant manifestement les motifs qu’offraient le pont San Francesco, édifié au XVIe siècle, et les jeux de lumière sur les sommets déchiquetés des monts Finestra. Il répéta exactement la même vue à trois reprises au moins, dans une esquisse à l’huile conservée au Getty Museum de Los Angeles, un dessin au lavis du musée Calvet d’Avignon et un autre dessin qui porte les traces d’une mise au carreau en vue d’un transfert et se trouve aujourd’hui dans une collection particulière. Il n’est guère aisé de cerner les liens unissant ces trois œuvres. Les études exécutées en plein air par l’artiste présentent généralement un fini tel qu’il est particulièrement ardu de distinguer ses esquisses entièrement réalisées sur le motif de celles terminées en atelier à l’aide de dessins préparatoires, ou de ses œuvres d’atelier réalisées d’après un modèle dessiné ou peint.