Accueil Catalogues en ligne Sur le motif. Peindre en plein air 1780-1870 109. Johann Jakob Frey (Bâle 1813 – 1865 Frascati, Rome) Étude de ciel et de nuages avec le mont Circé et les îles Pontines Fils d’un graveur sur cuivre, le peintre suisse Johann Jakob Frey s’installa à Rome en 1836 après une brève formation à Paris et à Munich. Il fit d’innombrables excursions dans la campagne romaine, produisant des études de plein air à l’huile sur lesquelles étaient ensuite basés les paysages qu’il destinait à une clientèle internationale de touristes. En 1842, il rejoignit son ami l’égyptologue Karl Richard Lepsius (1810–1884) sur l’expédition prussienne en Égypte. Tombé malade, il fut toutefois contraint de rentrer à Rome en août 1843, faisant en chemin une étape de plusieurs semaines à Athènes. Ces quatre études (cat. 108, 109, 110 et 111 furent probablement peintes après son retour et témoignent de l’influence qu’eurent sur l’artiste la lumière et les couleurs de l’Afrique du Nord. Orage menaçant ou sérénité de l’aube, Frey restitue les effets d’atmosphère en usant d’une palette lumineuse que dominent les pourpres, les jaunes et les roses. Témoignant d’une remarquable habileté à rendre la profondeur, ces esquisses furent sans doute réalisées sur les rives des marais pontins, et la silhouette du mont Circé se dessine dans l’arrière-plan de celle-ci. Ces œuvres conservèrent, en dépit de leur exceptionnelle qualité, un caractère strictement personnel et l’artiste les garda jusqu’à sa mort1. 1Pour plus d’informations, consulter le catalogue richement illustré d’Antonacci Lapiccirella Fine Art : https://www.alfineart.com/it/catalogue/johann-jakob-frey/.
Fils d’un graveur sur cuivre, le peintre suisse Johann Jakob Frey s’installa à Rome en 1836 après une brève formation à Paris et à Munich. Il fit d’innombrables excursions dans la campagne romaine, produisant des études de plein air à l’huile sur lesquelles étaient ensuite basés les paysages qu’il destinait à une clientèle internationale de touristes. En 1842, il rejoignit son ami l’égyptologue Karl Richard Lepsius (1810–1884) sur l’expédition prussienne en Égypte. Tombé malade, il fut toutefois contraint de rentrer à Rome en août 1843, faisant en chemin une étape de plusieurs semaines à Athènes. Ces quatre études (cat. 108, 109, 110 et 111 furent probablement peintes après son retour et témoignent de l’influence qu’eurent sur l’artiste la lumière et les couleurs de l’Afrique du Nord. Orage menaçant ou sérénité de l’aube, Frey restitue les effets d’atmosphère en usant d’une palette lumineuse que dominent les pourpres, les jaunes et les roses. Témoignant d’une remarquable habileté à rendre la profondeur, ces esquisses furent sans doute réalisées sur les rives des marais pontins, et la silhouette du mont Circé se dessine dans l’arrière-plan de celle-ci. Ces œuvres conservèrent, en dépit de leur exceptionnelle qualité, un caractère strictement personnel et l’artiste les garda jusqu’à sa mort1. 1Pour plus d’informations, consulter le catalogue richement illustré d’Antonacci Lapiccirella Fine Art : https://www.alfineart.com/it/catalogue/johann-jakob-frey/.