Accueil Catalogues en ligne Sur le motif. Peindre en plein air 1780-1870 129. Charles Louis Mozin, attribué à (Paris 1806 – 1862 Trouville-sur-Mer) Paris dans le brouillard Cette vue de Paris, qui porte le monogramme « C. L. M. » dans l’angle inférieur gauche, est attribuée à Charles Louis Mozin. Noyée dans le brouillard, la scène est peinte sur toile en fines couches à l’exception du soleil perçant les nuages – un empâtement de matière blanche – et de son reflet sur l’eau. Le traitement du ciel et des arbres est comparable à celui d’une vue du pont Marie réalisée par le même artiste et conservée au musée Carnavalet1. Peintre et lithographe, Mozin s’intéressa surtout aux paysages côtiers, vues de ports et marines. La brève formation qu’il entreprit dans l’atelier d’Auguste-Xavier Leprince (cat. 145) fut interrompue par la mort prématurée de ce dernier et, à en juger par le texte du catalogue de sa vente de succession, Mozin « n’eut plus d’autre maître que la nature »2. Il fut, avec Isabey et Bonington, l’un des premiers artistes à choisir pour sujet de ses paysages la plage et le port de pêche de Trouville, en Normandie. Il s’y rendit pour la première fois en 1825 avant de s’y installer définitivement en 1839. 1https://www.parismuseescollections.paris.fr/fr/musee-carnavalet/oeuvres/le-pont-marie-et-le-port-saint-paul. 2Catalogue de la vente Mozin, Hôtel Drouot Paris, 7-8 avril 1865.
Cette vue de Paris, qui porte le monogramme « C. L. M. » dans l’angle inférieur gauche, est attribuée à Charles Louis Mozin. Noyée dans le brouillard, la scène est peinte sur toile en fines couches à l’exception du soleil perçant les nuages – un empâtement de matière blanche – et de son reflet sur l’eau. Le traitement du ciel et des arbres est comparable à celui d’une vue du pont Marie réalisée par le même artiste et conservée au musée Carnavalet1. Peintre et lithographe, Mozin s’intéressa surtout aux paysages côtiers, vues de ports et marines. La brève formation qu’il entreprit dans l’atelier d’Auguste-Xavier Leprince (cat. 145) fut interrompue par la mort prématurée de ce dernier et, à en juger par le texte du catalogue de sa vente de succession, Mozin « n’eut plus d’autre maître que la nature »2. Il fut, avec Isabey et Bonington, l’un des premiers artistes à choisir pour sujet de ses paysages la plage et le port de pêche de Trouville, en Normandie. Il s’y rendit pour la première fois en 1825 avant de s’y installer définitivement en 1839. 1https://www.parismuseescollections.paris.fr/fr/musee-carnavalet/oeuvres/le-pont-marie-et-le-port-saint-paul. 2Catalogue de la vente Mozin, Hôtel Drouot Paris, 7-8 avril 1865.