Accueil Catalogues en ligne Sur le motif. Peindre en plein air 1780-1870 145. Auguste-Xavier Leprince (Paris 1799 – 1826 Nice) Intérieur d’une cour, vers 1820 Frère aîné et maître de Robert Léopold (cat. 144), Auguste-Xavier Leprince fut essentiellement connu en tant que peintre de genre. Il ne s’en intéressa pas moins à un large éventail de sujets, abordant ainsi le portrait, les scènes de rue parisiennes et les paysages de campagne. Âgé d’à peine dix-huit ans, le jeune artiste vit ses œuvres se négocier pour des prix exorbitants sur le marché de l’art parisien, et certaines d’entre elles avaient intégré les collections de musées français ou d’importantes collections particulières bien avant sa mort prématurée à vingt-six ans. En 1824, il se rendit à Honfleur pour y peindre en compagnie d’Isabey (cat. 51). Leprince fut particulièrement prolifique et plus de deux cents études peintes figuraient dans sa vente après décès. Les habitations rurales étaient l’un de ses motifs favoris. Les dix carnets de croquis de l’artiste conservés au Louvre comptent plusieurs dessins au crayon représentant de simples cours. L’un de ces carnets, daté de 1820, comporte un croquis montrant la même cour que celle dépeinte dans cette étude à l’huile1. Usant d’une gamme de couleurs restreinte, l’artiste nous offre une vue rapprochée d’un édifice usé par le temps. L’œuvre fut sans doute exécutée dans les environs de Paris, car plusieurs autres croquis du même carnet portent la mention manuscrite de lieux situés dans les faubourgs de la ville, Montmartre, Meudon et Montmorency. 1https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020028575.
Frère aîné et maître de Robert Léopold (cat. 144), Auguste-Xavier Leprince fut essentiellement connu en tant que peintre de genre. Il ne s’en intéressa pas moins à un large éventail de sujets, abordant ainsi le portrait, les scènes de rue parisiennes et les paysages de campagne. Âgé d’à peine dix-huit ans, le jeune artiste vit ses œuvres se négocier pour des prix exorbitants sur le marché de l’art parisien, et certaines d’entre elles avaient intégré les collections de musées français ou d’importantes collections particulières bien avant sa mort prématurée à vingt-six ans. En 1824, il se rendit à Honfleur pour y peindre en compagnie d’Isabey (cat. 51). Leprince fut particulièrement prolifique et plus de deux cents études peintes figuraient dans sa vente après décès. Les habitations rurales étaient l’un de ses motifs favoris. Les dix carnets de croquis de l’artiste conservés au Louvre comptent plusieurs dessins au crayon représentant de simples cours. L’un de ces carnets, daté de 1820, comporte un croquis montrant la même cour que celle dépeinte dans cette étude à l’huile1. Usant d’une gamme de couleurs restreinte, l’artiste nous offre une vue rapprochée d’un édifice usé par le temps. L’œuvre fut sans doute exécutée dans les environs de Paris, car plusieurs autres croquis du même carnet portent la mention manuscrite de lieux situés dans les faubourgs de la ville, Montmartre, Meudon et Montmorency. 1https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020028575.