Accueil Catalogues en ligne Sur le motif. Peindre en plein air 1780-1870 88. Christian Johannes Wilberg (Havelberg 1839 – 1882 Paris) Le Vésuve vu du Pausilippe Considéré comme l’un des innovateurs de la peinture de panorama allemande, Wilberg travailla d’abord comme peintre en bâtiment dans sa ville natale, avant de partir pour Berlin en 1861 afin d’y commencer sa formation artistique sous la houlette d’Eduard Pape (cat. 154). Il fit son premier voyage en Italie en 1872/1873 et s’y rendit de nouveau à plusieurs reprises au cours de cette décennie, visitant ainsi Rome, Naples, Capri, Venise et la Sicile. En 1880, il conçut, pour l’Exposition internationale de la pêche de Berlin, un grand panorama de la baie de Naples, aujourd’hui disparu. Ses paysages étaient décrits à l’époque comme étant « extrêmement vrais dans la forme et la couleur, et pourtant exécutés d’une manière libre et pittoresque »1. Cette petite peinture figurant le Vésuve vu du Pausilippe est d’une remarquable audace et fut manifestement exécutée avec une grande rapidité. Derrière un groupe d’arbres à peine esquissés, l’artiste restitue par de minces aplats les couleurs vives, roses et jaunes, des maisons typiques de la région. La mer se réduit à une étroite bande azurée qui sépare le premier plan de la montagne. 1http://www.smb-digital.de/eMuseumPlus?service=ExternalInterface&module;=collection&objectId;=959356&viewType;=detailView.
Considéré comme l’un des innovateurs de la peinture de panorama allemande, Wilberg travailla d’abord comme peintre en bâtiment dans sa ville natale, avant de partir pour Berlin en 1861 afin d’y commencer sa formation artistique sous la houlette d’Eduard Pape (cat. 154). Il fit son premier voyage en Italie en 1872/1873 et s’y rendit de nouveau à plusieurs reprises au cours de cette décennie, visitant ainsi Rome, Naples, Capri, Venise et la Sicile. En 1880, il conçut, pour l’Exposition internationale de la pêche de Berlin, un grand panorama de la baie de Naples, aujourd’hui disparu. Ses paysages étaient décrits à l’époque comme étant « extrêmement vrais dans la forme et la couleur, et pourtant exécutés d’une manière libre et pittoresque »1. Cette petite peinture figurant le Vésuve vu du Pausilippe est d’une remarquable audace et fut manifestement exécutée avec une grande rapidité. Derrière un groupe d’arbres à peine esquissés, l’artiste restitue par de minces aplats les couleurs vives, roses et jaunes, des maisons typiques de la région. La mer se réduit à une étroite bande azurée qui sépare le premier plan de la montagne. 1http://www.smb-digital.de/eMuseumPlus?service=ExternalInterface&module;=collection&objectId;=959356&viewType;=detailView.