Accueil Catalogues en ligne Sur le motif. Peindre en plein air 1780-1870 9. André Giroux (Paris 1801 – 1879 Paris) Intérieur de forêt avec un peintre, Civita Castellana, 1825-1830 Peintre, André Giroux fut également l’un des premiers artistes à pratiquer la photographie de paysage. Il fut d’abord formé par son père, lui-même élève de David et heureux propriétaire d’une prospère boutique de matériel pour artistes. Giroux poursuivit ses études à l’École des Beaux-Arts. Après avoir remporté le Prix de Rome de paysage historique en 1825, il passa les cinq années suivantes à Rome. Corot compte au nombre des amis qu’il se fit dans le milieu des artistes expatriés installés dans la ville. Beaucoup considèrent d’ailleurs que le peintre que Giroux représente au travail dans cette vue près de Civita Castellana dans la campagne romaine n’est autre que Corot lui-même. Dissimulé par une luxuriante végétation, il semble entièrement absorbé par son travail tandis que son chien se retourne vers le spectateur. On imagine aisément que l’étude de Giroux d’une chute d’eau (cat. 10) est le fruit du labeur de l’artiste qu’il a représenté dans la forêt, même si une inscription figurant au revers du papier nous indique qu’elle a été peinte à une cinquantaine de kilomètres, près du village de Papigno. La fraîcheur et la fluidité de la touche trahissent la rapidité d’exécution de ces deux esquisses et témoignent d’une grande maîtrise des effets de lumière et de leur fugacité.
Peintre, André Giroux fut également l’un des premiers artistes à pratiquer la photographie de paysage. Il fut d’abord formé par son père, lui-même élève de David et heureux propriétaire d’une prospère boutique de matériel pour artistes. Giroux poursuivit ses études à l’École des Beaux-Arts. Après avoir remporté le Prix de Rome de paysage historique en 1825, il passa les cinq années suivantes à Rome. Corot compte au nombre des amis qu’il se fit dans le milieu des artistes expatriés installés dans la ville. Beaucoup considèrent d’ailleurs que le peintre que Giroux représente au travail dans cette vue près de Civita Castellana dans la campagne romaine n’est autre que Corot lui-même. Dissimulé par une luxuriante végétation, il semble entièrement absorbé par son travail tandis que son chien se retourne vers le spectateur. On imagine aisément que l’étude de Giroux d’une chute d’eau (cat. 10) est le fruit du labeur de l’artiste qu’il a représenté dans la forêt, même si une inscription figurant au revers du papier nous indique qu’elle a été peinte à une cinquantaine de kilomètres, près du village de Papigno. La fraîcheur et la fluidité de la touche trahissent la rapidité d’exécution de ces deux esquisses et témoignent d’une grande maîtrise des effets de lumière et de leur fugacité.