Accueil Catalogues en ligne Sur le motif. Peindre en plein air 1780-1870 1. Richard Wilson (Penegoes 1713/1714 – 1782 Colomendy) Vue des Cascatelles et de la villa de Mécène à Tivoli, vers 1752 Pionnier de la peinture de paysage britannique, le Gallois Richard Wilson commença sa carrière comme portraitiste et c’est au cours de son séjour en Italie, entre 1750 et 1757, qu’il changea d’orientation. À Rome, il se lia d’amitié avec le célèbre paysagiste français Claude Joseph Vernet (1714–1789) qui l’initia probablement à la pratique de l’étude à l’huile en plein air. Même s’il n’était pas dans les habitudes de Wilson de peindre en extérieur, il n’en transmit pas moins la méthode à Thomas Jones (cat. 85 et 86), son protégé. La facture libre et la rapidité d’exécution de l’œuvre présentée ici laissent penser qu’elle fut partiellement peinte sur le motif. Quoi qu’il en soit, l’inclusion d’un peintre dans la partie inférieure gauche de la composition témoigne de l’intérêt que portait l’artiste à cette pratique du plein air, plusieurs dizaines d’années avant qu’elle ne se répande largement en l’Europe. Installé sur un siège pliant devant son chevalet de campagne, le peintre figuré par Wilson se devait de travailler rapidement s’il voulait saisir au mieux les éphémères jeux de lumière qu’engendrait le soleil couchant sur le paysage. Tivoli et ses alentours furent les premiers sites peints par Wilson en Italie en 1752 et l’artiste fit plusieurs versions de cette composition (Dulwich Picture Gallery, National Gallery of Ireland, Tate Gallery de Londres et collection particulière à Seattle).
Pionnier de la peinture de paysage britannique, le Gallois Richard Wilson commença sa carrière comme portraitiste et c’est au cours de son séjour en Italie, entre 1750 et 1757, qu’il changea d’orientation. À Rome, il se lia d’amitié avec le célèbre paysagiste français Claude Joseph Vernet (1714–1789) qui l’initia probablement à la pratique de l’étude à l’huile en plein air. Même s’il n’était pas dans les habitudes de Wilson de peindre en extérieur, il n’en transmit pas moins la méthode à Thomas Jones (cat. 85 et 86), son protégé. La facture libre et la rapidité d’exécution de l’œuvre présentée ici laissent penser qu’elle fut partiellement peinte sur le motif. Quoi qu’il en soit, l’inclusion d’un peintre dans la partie inférieure gauche de la composition témoigne de l’intérêt que portait l’artiste à cette pratique du plein air, plusieurs dizaines d’années avant qu’elle ne se répande largement en l’Europe. Installé sur un siège pliant devant son chevalet de campagne, le peintre figuré par Wilson se devait de travailler rapidement s’il voulait saisir au mieux les éphémères jeux de lumière qu’engendrait le soleil couchant sur le paysage. Tivoli et ses alentours furent les premiers sites peints par Wilson en Italie en 1752 et l’artiste fit plusieurs versions de cette composition (Dulwich Picture Gallery, National Gallery of Ireland, Tate Gallery de Londres et collection particulière à Seattle).