Accueil Catalogues en ligne Sur le motif. Peindre en plein air 1780-1870 IV. Vues de Rome 61. Pierre-Henri de Valenciennes (Toulouse 1750 – 1819 Paris) Dans ses Élémens de perspective pratique, Valenciennes décrit Rome comme la ville par excellence, « dont on ne peut en parler sans admiration, qu’on ne sauroit voir sans enthousiasme, ni quitter sans regret ». Valenciennes se rendit à Rome pour la première fois en 1769. Il devait ensuite y (…) 62. André Giroux (Paris 1801 – 1879 Paris) Lauréat du Prix de Rome en 1825, Giroux passa cinq années en Italie où il réalisa un nombre important d’esquisses en plein air. Il exploitait ensuite certaines de ces compositions pour des peintures de grand format destinées au Salon parisien. Avec cette vue de Rome, depuis l’extérieur de l’Arco (…) 63. Louis Dupré (Versailles 1789 – 1837 Paris) Cette vue du couvent et de l’église de la Trinité-des-Monts fut exécutée depuis un emplacement souvent utilisé de la villa Médicis, siège de l’Académie de France à Rome depuis 1803. Dupré n’y était pas pensionnaire lui-même mais avait reçu de Jérôme Bonaparte une bourse destinée à financer un (…) 64. André Giroux (Paris 1801 – 1879 Paris) Réalisée depuis un point de vue presque identique, cette vue de la Trinité-des-Monts par Giroux contraste singulièrement avec celle qu’en offrait Dupré (cat. 63). Il n’avait pas ici le temps de s’attarder sur les détails : la ville venait d’être ensevelie sous d’abondantes et très (…) 65. François-Marius Granet (Aix-en-Provence 1775 – 1849 Aix-en-Provence) Fils de maçon, Granet commença sa formation à Aix-en-Provence, sa ville natale, avant de partir en 1797 pour Paris où il intégra l’atelier de David. Il fit son premier voyage à Rome en 1802 et passa l’essentiel des deux décennies suivantes dans la ville. Fasciné par le motif de l’arc, Granet (…) 66. Camille Corot (Paris 1796 – 1875 Paris) Figure essentielle dans l’histoire de la peinture de plein air, Corot exerça, de son vivant déjà, une influence non négligeable sur plusieurs générations de paysagistes. Dès 1845, il était placé par Baudelaire « à la tête de l’école moderne du paysage ». Corot ne fut jamais inscrit à l’École des (…) 67. Edgar Degas (Paris 1834 – 1917 Paris) Peintre avant tout des plaisirs urbains et de la figure humaine, Degas préférait travailler en atelier et critiquait le paysagiste de plein air. Il affirmait être vite terrassé par l’ennui lorsqu’il contemplait la nature et faisait la satire des aventures de ses collègues impressionnistes en (…) 68. Carl Blechen (Cottbus 1798 – 1840 Berlin) Le 6 septembre 1828, Blechen, alors âgé de trente ans, partait pour l’Italie. Il revint à Berlin quatorze mois plus tard, ramenant avec lui nombre de dessins et esquisses exécutés en plein air avec une remarquable liberté, et qui devaient laisser une marque durable sur son travail et son (…) 69. François-Marius Granet (Aix-en-Provence 1775 – 1849 Aix-en-Provence) Ici encore, Granet aborde un site antique connu sous un angle inaccoutumé (voir cat. 65). Noyé dans l’ombre projetée par le soleil de midi, l’arc de Janus domine largement la partie droite de la peinture, créant un contraste saisissant avec le reste de la composition fortement éclairé. Le chemin (…) 70. Raymond Monvoisin, dit Quinsac Monvoisin (Bordeaux, 1790 – 1870 Boulogne-sur-Seine) Aujourd’hui oublié en Europe, Quinsac-Monvoisin commença sa formation à l’École des Beaux-Arts de Bordeaux avant d’intégrer l’atelier de Pierre-Narcisse Guérin (1774–1833) à Paris. Lauréat du Prix de Rome, il vécut à Rome entre 1821 et 1825. Il y peignit cette esquisse d’une étonnante fraîcheur, (…) 71. Christoffer Wilhelm Eckersberg (Blaakrog, Danemark 1783 – 1853 Copenhague) Considéré comme le père de l’école danoise de peinture, Eckersberg se forma à l’Académie des Beaux-Arts de Copenhague et à Paris, dans l’atelier de David, avant de se rendre à Rome en 1813. Trois ans plus tard, de retour au Danemark, il y introduisit la technique de la peinture en plein air qui (…)
Accueil Catalogues en ligne Sur le motif. Peindre en plein air 1780-1870 IV. Vues de Rome 61. Pierre-Henri de Valenciennes (Toulouse 1750 – 1819 Paris) Dans ses Élémens de perspective pratique, Valenciennes décrit Rome comme la ville par excellence, « dont on ne peut en parler sans admiration, qu’on ne sauroit voir sans enthousiasme, ni quitter sans regret ». Valenciennes se rendit à Rome pour la première fois en 1769. Il devait ensuite y (…) 62. André Giroux (Paris 1801 – 1879 Paris) Lauréat du Prix de Rome en 1825, Giroux passa cinq années en Italie où il réalisa un nombre important d’esquisses en plein air. Il exploitait ensuite certaines de ces compositions pour des peintures de grand format destinées au Salon parisien. Avec cette vue de Rome, depuis l’extérieur de l’Arco (…) 63. Louis Dupré (Versailles 1789 – 1837 Paris) Cette vue du couvent et de l’église de la Trinité-des-Monts fut exécutée depuis un emplacement souvent utilisé de la villa Médicis, siège de l’Académie de France à Rome depuis 1803. Dupré n’y était pas pensionnaire lui-même mais avait reçu de Jérôme Bonaparte une bourse destinée à financer un (…) 64. André Giroux (Paris 1801 – 1879 Paris) Réalisée depuis un point de vue presque identique, cette vue de la Trinité-des-Monts par Giroux contraste singulièrement avec celle qu’en offrait Dupré (cat. 63). Il n’avait pas ici le temps de s’attarder sur les détails : la ville venait d’être ensevelie sous d’abondantes et très (…) 65. François-Marius Granet (Aix-en-Provence 1775 – 1849 Aix-en-Provence) Fils de maçon, Granet commença sa formation à Aix-en-Provence, sa ville natale, avant de partir en 1797 pour Paris où il intégra l’atelier de David. Il fit son premier voyage à Rome en 1802 et passa l’essentiel des deux décennies suivantes dans la ville. Fasciné par le motif de l’arc, Granet (…) 66. Camille Corot (Paris 1796 – 1875 Paris) Figure essentielle dans l’histoire de la peinture de plein air, Corot exerça, de son vivant déjà, une influence non négligeable sur plusieurs générations de paysagistes. Dès 1845, il était placé par Baudelaire « à la tête de l’école moderne du paysage ». Corot ne fut jamais inscrit à l’École des (…) 67. Edgar Degas (Paris 1834 – 1917 Paris) Peintre avant tout des plaisirs urbains et de la figure humaine, Degas préférait travailler en atelier et critiquait le paysagiste de plein air. Il affirmait être vite terrassé par l’ennui lorsqu’il contemplait la nature et faisait la satire des aventures de ses collègues impressionnistes en (…) 68. Carl Blechen (Cottbus 1798 – 1840 Berlin) Le 6 septembre 1828, Blechen, alors âgé de trente ans, partait pour l’Italie. Il revint à Berlin quatorze mois plus tard, ramenant avec lui nombre de dessins et esquisses exécutés en plein air avec une remarquable liberté, et qui devaient laisser une marque durable sur son travail et son (…) 69. François-Marius Granet (Aix-en-Provence 1775 – 1849 Aix-en-Provence) Ici encore, Granet aborde un site antique connu sous un angle inaccoutumé (voir cat. 65). Noyé dans l’ombre projetée par le soleil de midi, l’arc de Janus domine largement la partie droite de la peinture, créant un contraste saisissant avec le reste de la composition fortement éclairé. Le chemin (…) 70. Raymond Monvoisin, dit Quinsac Monvoisin (Bordeaux, 1790 – 1870 Boulogne-sur-Seine) Aujourd’hui oublié en Europe, Quinsac-Monvoisin commença sa formation à l’École des Beaux-Arts de Bordeaux avant d’intégrer l’atelier de Pierre-Narcisse Guérin (1774–1833) à Paris. Lauréat du Prix de Rome, il vécut à Rome entre 1821 et 1825. Il y peignit cette esquisse d’une étonnante fraîcheur, (…) 71. Christoffer Wilhelm Eckersberg (Blaakrog, Danemark 1783 – 1853 Copenhague) Considéré comme le père de l’école danoise de peinture, Eckersberg se forma à l’Académie des Beaux-Arts de Copenhague et à Paris, dans l’atelier de David, avant de se rendre à Rome en 1813. Trois ans plus tard, de retour au Danemark, il y introduisit la technique de la peinture en plein air qui (…)