Accueil Catalogues en ligne Sur le motif. Peindre en plein air 1780-1870 V. La Campagne romaine 72. Jules Coignet (Paris 1798 – 1860 Paris) Au cours de son premier séjour italien entre 1824 et 1827, Coignet se joignit à un cénacle de peintres travaillant en plein air auquel appartenait aussi Corot. Cette vue du lac de Nemi fut peinte lors de son second voyage en 1843. Situé dans le Latium, à une trentaine de kilomètres au sud de (…) 73. Jean-Joseph-Xavier Bidauld (Carpentras 1758 – 1846 Montmorency) Arrivé en Italie en 1785, Bidauld fut l’un des pionniers de la peinture en plein air, et contribua à tracer le réseau des voies qu’allaient emprunter, dans les décennies suivantes, les artistes en quête de motifs pour leurs excursions dans la campagne romaine, vers les villes de Subiaco, Narni, (…) 74. Jean-Achille Benouville (Paris 1815 – 1891 Paris) Élève de Léon Cogniet (1794-1880), Jean-Achille Benouville se rendit pour la première fois en Italie en 1837. Il fut un ami de Corot et les deux artistes partagèrent un atelier à Rome en 1843. Benouville remporta le Prix de Rome de paysage historique en 1845 et passa plus de vingt ans en Italie. (…) 75. Achille-Etna Michallon (Paris 1796 – 1822 Paris) Élève de Valenciennes et maître de Corot, Michallon est un maillon essentiel dans l’histoire de la peinture en plein air, en dépit de sa disparition prématurée à l’âge de vingt-six ans. Premier lauréat du Prix de Rome de paysage historique en 1817, il vécut à Rome pendant trois ans, de 1818 à (…) 76. Léon Fleury (Paris 1804 – 1858 Paris) Fleury devait lui aussi profiter, tout comme Caruelle d’Aligny (cat. 77), des expériences en plein air faites par Corot à qui il se joignit également au cours des sorties destinées à peindre sur le motif. Leurs œuvres étaient si proches, tant par leur style que par leur technique, que leurs (…) 77. Théodore Caruelle d’Aligny (Chaumes 1798 – 1871 Lyon) Arrivé à Rome en 1822, Caruelle d’Aligny consacra les cinq années suivantes à explorer l’Italie. Corot le rejoignit en 1825 et les deux hommes, liés par une profonde amitié, travaillèrent ensemble. Caruelle fut le premier à reconnaître le talent de Corot et aurait fait taire un groupe d’artistes (…) 78. Camille Corot (Paris 1796 – 1875 Paris) Parti pour l’Italie en fin d’année 1825, Corot était à Rome en décembre. La date « février 1826 » tracée dans la pâte encore fraîche dans l’angle inférieur droit confirme que l’œuvre fut entièrement réalisée en plein air, ce qui en fait l’une des toutes premières études à l’huile datées avec (…) 79. Johann Martin von Rohden (Cassel 1778 – 1868 Rome) Formé à l’Académie de Cassel, Von Rohden n’avait que dix-sept ans lorsqu’il arriva à Rome. Il y retourna en 1802 et passa l’essentiel de sa vie en Italie. Il y joua un rôle primordial dans la création de l’Académie allemande à Rome et fut également l’un des premiers artistes allemands à peindre (…) 80. Johan Thomas Lundbye (Kalundborg, Danemark 1818 – 1848 Bedstedt, Danemark) Issu d’une famille de militaires, Lundbye fit ses études à l’Académie des Beaux-Arts de Copenhague où il fut très influencé par le naturalisme poétique des élèves d’Eckersberg, ses aînés de quelques années. Il fut lui-même un pionnier du paysage romantique national, mouvement qui privilégiait (…) 81. Jean Joseph Xavier Bidauld (Carpentras 1758 – 1846 Montmorency) Dans cette étude, Bidauld fait preuve d’une évidente maîtrise du jeu de la lumière sur un paysage de montagne. Il restitue les détails avec une clarté exceptionnelle, qui résulte d’un laborieux travail en extérieur et contraste nettement avec les esquisses rapides de son contemporain (…) 82. Franz Ludwig Catel, attribué à (Berlin 1778 – 1856 Rome) Le Pont Nomentano enjambe la rivière Aniene au nord-est de Rome et sa présence dans un paysage autrement dépouillé en fait un motif très apprécié par les artistes, de Joseph Wright of Derby (1734–1797) à Corot. Dans cette étude, le pont se détache sur le fond pourpre que forment les monts (…) 83. Michel Dumas (Lyon 1812 – 1885 Lyon) Formé à l’École des Beaux-Arts de Lyon, Michel Dumas intégra l’atelier d’Ingres à Paris en 1834, peu de temps avant que le maître ne parte pour Rome où il devait prendre le poste de directeur de l’Académie de France à Rome. Dumas l’y rejoignit en 1838, après avoir travaillé au décor de l’église (…)
Accueil Catalogues en ligne Sur le motif. Peindre en plein air 1780-1870 V. La Campagne romaine 72. Jules Coignet (Paris 1798 – 1860 Paris) Au cours de son premier séjour italien entre 1824 et 1827, Coignet se joignit à un cénacle de peintres travaillant en plein air auquel appartenait aussi Corot. Cette vue du lac de Nemi fut peinte lors de son second voyage en 1843. Situé dans le Latium, à une trentaine de kilomètres au sud de (…) 73. Jean-Joseph-Xavier Bidauld (Carpentras 1758 – 1846 Montmorency) Arrivé en Italie en 1785, Bidauld fut l’un des pionniers de la peinture en plein air, et contribua à tracer le réseau des voies qu’allaient emprunter, dans les décennies suivantes, les artistes en quête de motifs pour leurs excursions dans la campagne romaine, vers les villes de Subiaco, Narni, (…) 74. Jean-Achille Benouville (Paris 1815 – 1891 Paris) Élève de Léon Cogniet (1794-1880), Jean-Achille Benouville se rendit pour la première fois en Italie en 1837. Il fut un ami de Corot et les deux artistes partagèrent un atelier à Rome en 1843. Benouville remporta le Prix de Rome de paysage historique en 1845 et passa plus de vingt ans en Italie. (…) 75. Achille-Etna Michallon (Paris 1796 – 1822 Paris) Élève de Valenciennes et maître de Corot, Michallon est un maillon essentiel dans l’histoire de la peinture en plein air, en dépit de sa disparition prématurée à l’âge de vingt-six ans. Premier lauréat du Prix de Rome de paysage historique en 1817, il vécut à Rome pendant trois ans, de 1818 à (…) 76. Léon Fleury (Paris 1804 – 1858 Paris) Fleury devait lui aussi profiter, tout comme Caruelle d’Aligny (cat. 77), des expériences en plein air faites par Corot à qui il se joignit également au cours des sorties destinées à peindre sur le motif. Leurs œuvres étaient si proches, tant par leur style que par leur technique, que leurs (…) 77. Théodore Caruelle d’Aligny (Chaumes 1798 – 1871 Lyon) Arrivé à Rome en 1822, Caruelle d’Aligny consacra les cinq années suivantes à explorer l’Italie. Corot le rejoignit en 1825 et les deux hommes, liés par une profonde amitié, travaillèrent ensemble. Caruelle fut le premier à reconnaître le talent de Corot et aurait fait taire un groupe d’artistes (…) 78. Camille Corot (Paris 1796 – 1875 Paris) Parti pour l’Italie en fin d’année 1825, Corot était à Rome en décembre. La date « février 1826 » tracée dans la pâte encore fraîche dans l’angle inférieur droit confirme que l’œuvre fut entièrement réalisée en plein air, ce qui en fait l’une des toutes premières études à l’huile datées avec (…) 79. Johann Martin von Rohden (Cassel 1778 – 1868 Rome) Formé à l’Académie de Cassel, Von Rohden n’avait que dix-sept ans lorsqu’il arriva à Rome. Il y retourna en 1802 et passa l’essentiel de sa vie en Italie. Il y joua un rôle primordial dans la création de l’Académie allemande à Rome et fut également l’un des premiers artistes allemands à peindre (…) 80. Johan Thomas Lundbye (Kalundborg, Danemark 1818 – 1848 Bedstedt, Danemark) Issu d’une famille de militaires, Lundbye fit ses études à l’Académie des Beaux-Arts de Copenhague où il fut très influencé par le naturalisme poétique des élèves d’Eckersberg, ses aînés de quelques années. Il fut lui-même un pionnier du paysage romantique national, mouvement qui privilégiait (…) 81. Jean Joseph Xavier Bidauld (Carpentras 1758 – 1846 Montmorency) Dans cette étude, Bidauld fait preuve d’une évidente maîtrise du jeu de la lumière sur un paysage de montagne. Il restitue les détails avec une clarté exceptionnelle, qui résulte d’un laborieux travail en extérieur et contraste nettement avec les esquisses rapides de son contemporain (…) 82. Franz Ludwig Catel, attribué à (Berlin 1778 – 1856 Rome) Le Pont Nomentano enjambe la rivière Aniene au nord-est de Rome et sa présence dans un paysage autrement dépouillé en fait un motif très apprécié par les artistes, de Joseph Wright of Derby (1734–1797) à Corot. Dans cette étude, le pont se détache sur le fond pourpre que forment les monts (…) 83. Michel Dumas (Lyon 1812 – 1885 Lyon) Formé à l’École des Beaux-Arts de Lyon, Michel Dumas intégra l’atelier d’Ingres à Paris en 1834, peu de temps avant que le maître ne parte pour Rome où il devait prendre le poste de directeur de l’Académie de France à Rome. Dumas l’y rejoignit en 1838, après avoir travaillé au décor de l’église (…)