Accueil Catalogues en ligne Sur le motif. Peindre en plein air 1780-1870 II. Arbres 11. Pierre Henri de Valenciennes (Toulouse 1750 – 1819 Paris) Figure majeure dans l’évolution de la peinture de paysage, Valenciennes se fit le champion du paysage historique, améliorant considérablement le statut du genre. En tant que peintre, enseignant et auteur, il préconisait que les paysages composés soient basés sur l’étude directe de la nature. (…) 12. Simon Denis (Anvers 1755 – 1813 Naples) « On devient bien petit et modeste quand on comprens [sic] la Nature ». Le format exceptionnel de cette étude d’arbre témoigne du respect à l’égard de la nature qu’exprime Simon Denis dans un manuscrit non daté conservé à la Fondation Custodia. Cet artiste flamand, qui fut parmi les premiers à (…) 13. Anonyme français 1re moitié du XIXe siècle Dans cette étude d’arbre anonyme, le feuillage, restitué avec délicatesse, recouvre la quasi-totalité du support papier, donnant à l’ensemble un caractère quelque peu décoratif. Ce pourrait être une vue recadrée de la cime d’un arbre, peinte depuis un point de vue élevé et il n’est pas interdit (…) 14. Johan Christian Dahl (Bergen 1788 – 1857 Dresde) Fils de pêcheur, Dahl débuta modestement comme peintre en bâtiment à Bergen avant de devenir le premier artiste norvégien à connaître une renommée internationale. Il s’installa à Copenhague en 1811, pour y suivre les cours de l’Académie. Il s’y lia d’amitié avec Eckersberg qui l’encouragea à (…) 15. Robert Leopold Leprince (Paris 1800 – 1847 Chartres) Issu d’une famille de paysagistes et de lithographes, Robert Léopold Leprince reçut sa première formation de son père Anne-Pierre et de son frère aîné Auguste-Xavier (cat. 145). Il fut lui-même le maître de son cadet Gustave (1810–1837). Les trois frères partagèrent un atelier à Paris, à « la (…) 16. Joseph Mallord William Turner (Londres 1775 – 1851 Chelsea) Turner n’avait que quatorze ans lors de son entrée aux Écoles de la Royal Academy et il exposa pour la première fois l’année suivante. Il fut un dessinateur prolifique et, au cours de sa longue carrière, n’exécuta pas moins de 30 000 dessins et aquarelles. Il utilisait toutefois rarement l’huile (…) 17. Joseph Mallord William Turner (Londres 1775 – 1851 Chelsea) Turner n’avait que quatorze ans lors de son entrée aux Écoles de la Royal Academy et il exposa pour la première fois l’année suivante. Il fut un dessinateur prolifique et, au cours de sa longue carrière, n’exécuta pas moins de 30 000 dessins et aquarelles. Il utilisait toutefois rarement l’huile (…) 18. John Constable (East Bergholt 1776 – 1837 Londres) Contrairement à son contemporain Turner, Constable s’adonnait avec enthousiasme à l’esquisse à l’huile en plein air, s’intéressant tout autant à des vues panoramiques qu’à des éléments de détail comme son exceptionnelle série d’études de ciel (cat. 112 et 113). Malgré le succès international des (…) 19. John Constable (East Bergholt 1776 – 1837 Londres) Contrairement à son contemporain Turner, Constable s’adonnait avec enthousiasme à l’esquisse à l’huile en plein air, s’intéressant tout autant à des vues panoramiques qu’à des éléments de détail comme son exceptionnelle série d’études de ciel (cat. 112 et 113). Malgré le succès international des (…) 20. Anonyme français XIXe siècle Cette huile sur papier constitue un véritable « portrait » d’arbre individualisé. Les arbres de l’arrière-plan sont à peine esquissés d’une touche rapide, à l’aide d’un médium très dilué. Le protagoniste principal est en revanche l’objet d’un traitement naturaliste particulièrement méticuleux et (…) 21. Achille Etna Michallon (Paris 1796 – 1822 Paris) Né dans une famille d’artistes, Michallon fit preuve d’un talent précoce. Entré à l’École des Beaux-Arts en 1810, il y étudia la perspective avec Valenciennes et exposa au Salon parisien pour la première fois en 1812. Dix ans plus tard, à un mois de son vingt-sixième anniversaire, le jeune (…) 22. François Diday, attribué à (Genève 1802 – 1877 Genève) Cette étonnante étude sur toile est attribuée à François Diday qui fut, avec son élève Alexandre Calame (cat. 43), l’un des pionniers de la peinture de paysage suisse. Diday commença sa formation à Genève avant de passer quelques mois dans l’atelier du Baron Gros à Paris en 1823. Il fit un (…) 23. Anton Sminck Pitloo (Arnhem 1790 – 1837 Naples) Une inscription au revers de cette étude l’attribue à « Anton Pitloo – Père de l’école napolitaine moderne ». Également appelé École du Pausilippe, ce groupe n’était pas une école au sens propre mais plutôt un ensemble informel d’artistes réunis autour de Pitloo et de son élève Giacinto Gigante (…) 24. Janus La Cour (Thimagard, près de Ringkøbing 1837 – 1909 Odder, Danemark) Appartenant à la deuxième génération des successeurs d’Eckersberg, le paysagiste danois Janus La Cour fut très influencé par son ami et mentor P. C. Skovgaard (1817–1875). Entré à l’Académie de Copenhague en 1857, il bénéficia à plusieurs reprises de bourses qui lui permirent de faire des (…) 25. Fritz Petzholdt (Copenhague 1805 – 1838 Patras) Étudiant à l’Académie de Copenhague entre 1824 et 1829, Fritz Petzholdt suivit également des cours privés avec Eckersberg dont il fut le seul élève à se consacrer exclusivement au paysage. À partir de 1830, il fut actif essentiellement en Italie où il avait rejoint la colonie d’artistes danois (…) 26. Carl Morgenstern (Francfort-sur-le-Main 1811 – 1893 Francfort-sur-le-Main) Morgenstern, dans cette vue, tourne lui aussi le dos aux édifices emblématiques d’Ariccia pour s’intéresser à la nature « vierge ». L’œuvre fut probablement exécutée dans le parc de la villa Chigi, étape obligée pour les voyageurs du Grand Tour attirés par le paysage boisé dont la légende (…) 27. Friedrich Gauermann (Miesenbach 1807 – 1862 Vienne) Le paysagiste et peintre animalier autrichien Friedrich Gauermann fut d’abord formé par son père Jacob Gauermann (1773–1843), qui l’incita à travailler d’après nature et à faire des copies des Primitifs hollandais. Gauermann avait dix-sept ans quand il exposa pour la première fois à l’Académie (…) 28. Anonyme français XIXe siècle Les études à l’huile de plein air restées inachevées ne sont pas rares. Qu’elles fussent laissées incomplètes intentionnellement, ou abandonnées en raison d’un simple changement d’avis ou d’un imprévu météorologique, elles n’en présentent pas moins le grand intérêt de dévoiler une méthode de (…) 29. Gilles François Closson, attribué à (Liège 1796 – 1842 Liège) Peinte d’une main preste mais sûre, cette étude d’un bosquet d’arbres touffus est attribuée à Gilles-François Closson. L’inachèvement dans lequel fut laissée une grande partie de la feuille est caractéristique de l’artiste, visant à mettre en exergue le seul motif choisi, ignorant tout ce qui (…)
Accueil Catalogues en ligne Sur le motif. Peindre en plein air 1780-1870 II. Arbres 11. Pierre Henri de Valenciennes (Toulouse 1750 – 1819 Paris) Figure majeure dans l’évolution de la peinture de paysage, Valenciennes se fit le champion du paysage historique, améliorant considérablement le statut du genre. En tant que peintre, enseignant et auteur, il préconisait que les paysages composés soient basés sur l’étude directe de la nature. (…) 12. Simon Denis (Anvers 1755 – 1813 Naples) « On devient bien petit et modeste quand on comprens [sic] la Nature ». Le format exceptionnel de cette étude d’arbre témoigne du respect à l’égard de la nature qu’exprime Simon Denis dans un manuscrit non daté conservé à la Fondation Custodia. Cet artiste flamand, qui fut parmi les premiers à (…) 13. Anonyme français 1re moitié du XIXe siècle Dans cette étude d’arbre anonyme, le feuillage, restitué avec délicatesse, recouvre la quasi-totalité du support papier, donnant à l’ensemble un caractère quelque peu décoratif. Ce pourrait être une vue recadrée de la cime d’un arbre, peinte depuis un point de vue élevé et il n’est pas interdit (…) 14. Johan Christian Dahl (Bergen 1788 – 1857 Dresde) Fils de pêcheur, Dahl débuta modestement comme peintre en bâtiment à Bergen avant de devenir le premier artiste norvégien à connaître une renommée internationale. Il s’installa à Copenhague en 1811, pour y suivre les cours de l’Académie. Il s’y lia d’amitié avec Eckersberg qui l’encouragea à (…) 15. Robert Leopold Leprince (Paris 1800 – 1847 Chartres) Issu d’une famille de paysagistes et de lithographes, Robert Léopold Leprince reçut sa première formation de son père Anne-Pierre et de son frère aîné Auguste-Xavier (cat. 145). Il fut lui-même le maître de son cadet Gustave (1810–1837). Les trois frères partagèrent un atelier à Paris, à « la (…) 16. Joseph Mallord William Turner (Londres 1775 – 1851 Chelsea) Turner n’avait que quatorze ans lors de son entrée aux Écoles de la Royal Academy et il exposa pour la première fois l’année suivante. Il fut un dessinateur prolifique et, au cours de sa longue carrière, n’exécuta pas moins de 30 000 dessins et aquarelles. Il utilisait toutefois rarement l’huile (…) 17. Joseph Mallord William Turner (Londres 1775 – 1851 Chelsea) Turner n’avait que quatorze ans lors de son entrée aux Écoles de la Royal Academy et il exposa pour la première fois l’année suivante. Il fut un dessinateur prolifique et, au cours de sa longue carrière, n’exécuta pas moins de 30 000 dessins et aquarelles. Il utilisait toutefois rarement l’huile (…) 18. John Constable (East Bergholt 1776 – 1837 Londres) Contrairement à son contemporain Turner, Constable s’adonnait avec enthousiasme à l’esquisse à l’huile en plein air, s’intéressant tout autant à des vues panoramiques qu’à des éléments de détail comme son exceptionnelle série d’études de ciel (cat. 112 et 113). Malgré le succès international des (…) 19. John Constable (East Bergholt 1776 – 1837 Londres) Contrairement à son contemporain Turner, Constable s’adonnait avec enthousiasme à l’esquisse à l’huile en plein air, s’intéressant tout autant à des vues panoramiques qu’à des éléments de détail comme son exceptionnelle série d’études de ciel (cat. 112 et 113). Malgré le succès international des (…) 20. Anonyme français XIXe siècle Cette huile sur papier constitue un véritable « portrait » d’arbre individualisé. Les arbres de l’arrière-plan sont à peine esquissés d’une touche rapide, à l’aide d’un médium très dilué. Le protagoniste principal est en revanche l’objet d’un traitement naturaliste particulièrement méticuleux et (…) 21. Achille Etna Michallon (Paris 1796 – 1822 Paris) Né dans une famille d’artistes, Michallon fit preuve d’un talent précoce. Entré à l’École des Beaux-Arts en 1810, il y étudia la perspective avec Valenciennes et exposa au Salon parisien pour la première fois en 1812. Dix ans plus tard, à un mois de son vingt-sixième anniversaire, le jeune (…) 22. François Diday, attribué à (Genève 1802 – 1877 Genève) Cette étonnante étude sur toile est attribuée à François Diday qui fut, avec son élève Alexandre Calame (cat. 43), l’un des pionniers de la peinture de paysage suisse. Diday commença sa formation à Genève avant de passer quelques mois dans l’atelier du Baron Gros à Paris en 1823. Il fit un (…) 23. Anton Sminck Pitloo (Arnhem 1790 – 1837 Naples) Une inscription au revers de cette étude l’attribue à « Anton Pitloo – Père de l’école napolitaine moderne ». Également appelé École du Pausilippe, ce groupe n’était pas une école au sens propre mais plutôt un ensemble informel d’artistes réunis autour de Pitloo et de son élève Giacinto Gigante (…) 24. Janus La Cour (Thimagard, près de Ringkøbing 1837 – 1909 Odder, Danemark) Appartenant à la deuxième génération des successeurs d’Eckersberg, le paysagiste danois Janus La Cour fut très influencé par son ami et mentor P. C. Skovgaard (1817–1875). Entré à l’Académie de Copenhague en 1857, il bénéficia à plusieurs reprises de bourses qui lui permirent de faire des (…) 25. Fritz Petzholdt (Copenhague 1805 – 1838 Patras) Étudiant à l’Académie de Copenhague entre 1824 et 1829, Fritz Petzholdt suivit également des cours privés avec Eckersberg dont il fut le seul élève à se consacrer exclusivement au paysage. À partir de 1830, il fut actif essentiellement en Italie où il avait rejoint la colonie d’artistes danois (…) 26. Carl Morgenstern (Francfort-sur-le-Main 1811 – 1893 Francfort-sur-le-Main) Morgenstern, dans cette vue, tourne lui aussi le dos aux édifices emblématiques d’Ariccia pour s’intéresser à la nature « vierge ». L’œuvre fut probablement exécutée dans le parc de la villa Chigi, étape obligée pour les voyageurs du Grand Tour attirés par le paysage boisé dont la légende (…) 27. Friedrich Gauermann (Miesenbach 1807 – 1862 Vienne) Le paysagiste et peintre animalier autrichien Friedrich Gauermann fut d’abord formé par son père Jacob Gauermann (1773–1843), qui l’incita à travailler d’après nature et à faire des copies des Primitifs hollandais. Gauermann avait dix-sept ans quand il exposa pour la première fois à l’Académie (…) 28. Anonyme français XIXe siècle Les études à l’huile de plein air restées inachevées ne sont pas rares. Qu’elles fussent laissées incomplètes intentionnellement, ou abandonnées en raison d’un simple changement d’avis ou d’un imprévu météorologique, elles n’en présentent pas moins le grand intérêt de dévoiler une méthode de (…) 29. Gilles François Closson, attribué à (Liège 1796 – 1842 Liège) Peinte d’une main preste mais sûre, cette étude d’un bosquet d’arbres touffus est attribuée à Gilles-François Closson. L’inachèvement dans lequel fut laissée une grande partie de la feuille est caractéristique de l’artiste, visant à mettre en exergue le seul motif choisi, ignorant tout ce qui (…)