La collection recèle quelques grandes raretés, ainsi que l’un des six exemplaires connus de la Piedra gloriosa de Manasseh ben Israël de 1655, avec ses quatre eaux-fortes de Rembrandt, ou l’Emblatvm christianorvm centvria de Georgette de Montenay de 1602, qui inclut une traduction néerlandaise calligraphiée à la main par Anna Roemers Visscher. Chaque exemplaire, souvent dans sa reliure d’origine, a été choisi avec le plus grand soin et avec un œil attentif à sa provenance : ainsi la première édition du Schilder-boeck de Carel van Mander de 1604 est celui ayant appartenu au peintre frison Wybrand de Geest, tandis que les Docvmenti d’amore de Francesco da Barberino, publiés en 1640 par les soins d’Urbain VIII, sont ceux offerts par le pape à Nicolas Poussin dans une reliure décorée d’abeilles, emblèmes de la famille Barberini.
La collection recèle quelques grandes raretés, ainsi que l’un des six exemplaires connus de la Piedra gloriosa de Manasseh ben Israël de 1655, avec ses quatre eaux-fortes de Rembrandt, ou l’Emblatvm christianorvm centvria de Georgette de Montenay de 1602, qui inclut une traduction néerlandaise calligraphiée à la main par Anna Roemers Visscher. Chaque exemplaire, souvent dans sa reliure d’origine, a été choisi avec le plus grand soin et avec un œil attentif à sa provenance : ainsi la première édition du Schilder-boeck de Carel van Mander de 1604 est celui ayant appartenu au peintre frison Wybrand de Geest, tandis que les Docvmenti d’amore de Francesco da Barberino, publiés en 1640 par les soins d’Urbain VIII, sont ceux offerts par le pape à Nicolas Poussin dans une reliure décorée d’abeilles, emblèmes de la famille Barberini.