Accueil Catalogues en ligne Sur le motif. Peindre en plein air 1780-1870 IX. Toits, fenêtres, cours et ruines 132. Pierre Antoine Demachy (Paris 1723 – 1807 Paris) Extrêmement rare, cette œuvre est la seule étude à l’huile sur papier attribuée avec certitude au peintre d’architecture Pierre-Antoine Demachy. L’analyse du dessin sous-jacent, encore partiellement visible sous la couche picturale, a été rendue possible par un examen en réflectographie (…) 133. John Constable (East Bergholt 1776 – 1837 Londres) Constable quitta le Suffolk en 1817 pour s’installer à Londres. Maria, son épouse, étant de santé fragile, la famille prit l’habitude, à partir de 1819, de passer l’été à Hampstead dont l’air était plus sain. Au début du XIXe siècle, Hampstead, situé à une dizaine de kilomètres de Londres, (…) 134. Frederik Rohde (Copenhague 1816 – 1886 Copenhague) Formé à l’Académie de Copenhague entre 1830 et 1834, Rohde y fut l’élève de J. L. Lund (1777–1867) et sollicita également les conseils de Christen Købke (1810–1848). Une bourse de l’Académie lui permit, entre 1842 et 1847, de visiter l’Allemagne, la Suisse, le Tyrol et l’Italie. Il passa (…) 135. Constantin Hansen (Rome 1804 – 1880 Copenhague) Né à Rome, puis baptisé à Vienne, Constantin Hansen doit son prénom à sa marraine, Constanze Weber (1762–1842), veuve de Mozart. Les premiers encouragements à peindre lui vinrent de son père, le portraitiste Hans Hansen (1769–1828). Entré à l’Académie de Copenhague à l’âge de douze ans, Hansen y (…) 136. Frederik Sødring (Aalborg 1809 – 1862 Hellerup) Sødring entra à l’Académie de Copenhague en 1825. Il y eut pour condisciple Christen Købke, avec qui il devait par la suite partager un atelier. Profondément influencé par le paysage romantique allemand et par l’œuvre de Johan Christian Dahl (cat. 14), Sødring fit ses débuts à Charlottenborg en (…) 137. Louis Jules Gustave Caron (Paris 1806 – 1881 Bordeaux) Formé à Paris par Jean-Charles-Joseph Rémond (cat. 122), Jules Caron partit ensuite pour Bordeaux où il exécuta ces deux pendants en février 1852. Il s’installa la même année sur le bassin d’Arcachon. Une inscription tracée dans la matière encore fraîche, dans l’angle inférieur droit de la (…) 138. Louis Jules Gustave Caron (Paris 1806 – 1881 Bordeaux) Formé à Paris par Jean-Charles-Joseph Rémond (cat. 122), Jules Caron partit ensuite pour Bordeaux où il exécuta ces deux pendants en février 1852. Il s’installa la même année sur le bassin d’Arcachon. Une inscription tracée dans la matière encore fraîche, dans l’angle inférieur droit de la (…) 139. Théodore Rousseau (Paris 1812 – 1867 Barbizon) Rousseau fut lui aussi élève de Jean-Charles-Joseph Rémond (cat. 122) dont il intégra l’atelier en fin d’année 1826, peu après que le maître fût rentré d’Italie. Peu friand de l’esthétique néo-classique de Rémond, le jeune artiste fut néanmoins fortement influencé par ses études à l’huile (…) 140. Théodore Rousseau (Paris 1812 – 1867 Barbizon) Rousseau fut lui aussi élève de Jean-Charles-Joseph Rémond (cat. 122) dont il intégra l’atelier en fin d’année 1826, peu après que le maître fût rentré d’Italie. Peu friand de l’esthétique néo-classique de Rémond, le jeune artiste fut néanmoins fortement influencé par ses études à l’huile (…) 141. Théodore Rousseau (Paris 1812 – 1867 Barbizon) Rousseau fut lui aussi élève de Jean-Charles-Joseph Rémond (cat. 122) dont il intégra l’atelier en fin d’année 1826, peu après que le maître fût rentré d’Italie. Peu friand de l’esthétique néo-classique de Rémond, le jeune artiste fut néanmoins fortement influencé par ses études à l’huile (…) 142. Max Hauschild (Dresde 1810 – 1895 Naples) Entré comme étudiant à l’école d’architecture de l’Académie de Dresde en 1826, Hauschild devait ensuite y enseigner lui-même en tant qu’assistant de 1838 à 1852. Il fit son premier voyage en Italie en 1833. Il y revint à deux reprises, en 1841 puis en 1846 avant de s’installer définitivement à (…) 143. Johan Thomas Lundbye (Kalundborg, Danemark 1818 – 1848 Bedstedt, Danemark) Par les premiers mots qu’il écrit dans son journal pour l’année 1842-1843, Lundbye dit s’être donné pour objectif de « peindre mon cher Danemark, mais avec toute la simplicité et la modestie qui le caractérisent ». Hormis un bref voyage en Italie en 1845-1846, l’artiste passa l’essentiel de sa (…) 144. Robert Léopold Leprince (Paris 1800 – 1847 Chartres) Cette modeste vue d’une cour de ferme exécutée par Robert Léopold Leprince regorge de détails. L’artiste prit un plaisir manifeste à restituer les couleurs et les textures de ce rustique édifice en pierres et les feuilles vert-printemps confèrent à l’œuvre une remarquable fraîcheur. Paisiblement (…) 145. Auguste-Xavier Leprince (Paris 1799 – 1826 Nice) Frère aîné et maître de Robert Léopold (cat. 144), Auguste-Xavier Leprince fut essentiellement connu en tant que peintre de genre. Il ne s’en intéressa pas moins à un large éventail de sujets, abordant ainsi le portrait, les scènes de rue parisiennes et les paysages de campagne. Âgé d’à peine (…) 146. Thomas Fearnley (Frederikshald, aujourd’hui Halden 1802 – 1842 Munich) Situé à quelques vingt kilomètres au nord-ouest de Dresde, Scharfenberg est l’un des plus anciens châteaux de Saxe et fut, au début du XIXe siècle, une destination très prisée des romantiques allemands. Concentrant son attention sur une cour délabrée, Fearnley tourne ici le dos aux vues (…) 147. Walter Moras (Berlin 1856 – 1925 Bad Harzburg) Walter Moras se forma auprès du paysagiste et mariniste Hermann Eschke (1823–1900) qui l’encouragea à voyager et à peindre en plein air. Alors âgé de dix-huit ans, il effectua un voyage d’études en Norvège, destination très prisée des peintres allemands que les rudes paysages nordiques (…) 148. Francois Marius Granet, attribué à (Aix-en-Provence 1775 – 1849 Aix-en-Provence) Une aquarelle figurant le même lieu, signée de Granet et passée récemment sur le marché de l’art, a permis d’attribuer cette vue à cet artiste. La présence des moines qui peuplent l’aquarelle laisse penser que la scène se déroule dans un monastère. Surnommé « le moine » par ses amis, Granet (…) 149. Léon Fleury, attribué à (Paris 1804 – 1858 Paris) Lorsqu’elle est apparue en vente publique voici une dizaine d’années, cette vue d’une abbaye en ruines était donnée pour l’œuvre d’un artiste anonyme du cercle de Corot. Elle est aujourd’hui attribuée à Léon Fleury. Les similitudes de style et de technique sont, de fait, nombreuses entre les (…) 150. Eugène Isabey, attribué à (Paris 1803 – 1886 Montévrain, Seine-et-Marne) Des raisons stylistiques ont conduit à envisager l’attribution de cette œuvre à Isabey. La peinture, pourtant apposée en couches fines dans le ciel et les nuages, est très structurée et le traitement de la matière évoque les paysages et vues de villes de l’artiste. L’assurance avec laquelle sont (…) 151. Augustus Leopold Egg (Londres 1816 – 1863 Alger) Essentiellement connu pour son célèbre triptyque Passé et Présent (Tate, Londres), le peintre victorien Augustus Egg se forma aux Écoles de la Royal Academy. Il y rejoignit The Clique, un groupe éphémère et informel d’artistes auquel appartenait également Richard Dadd (1817–1886). À l’inverse (…) 152. Augustus Leopold Egg (Londres 1816 – 1863 Alger) Essentiellement connu pour son célèbre triptyque Passé et Présent (Tate, Londres), le peintre victorien Augustus Egg se forma aux Écoles de la Royal Academy. Il y rejoignit The Clique, un groupe éphémère et informel d’artistes auquel appartenait également Richard Dadd (1817–1886). À l’inverse (…) 153. Vilhelm Peter Carl Petersen (Copenhague 1812 – 1880 Copenhague) Ce n’est qu’à une date récente que se fit jour un intérêt nouveau pour l’œuvre de Vilhelm Petersen, basé en grande partie sur ses études de paysage réalisées en plein air. Entré à l’Académie de Copenhague en 1831, il suivit les cours d’Eckersberg et de Lund. Une bourse de voyage lui permit de (…) 154. Eduard Pape (Berlin 1817 – 1905 Berlin) Fils d’un peintre sur porcelaine, Pape étudia à l’Académie de Berlin où il fut l’élève de Carl Blechen (cat. 57). Il devait plus tard évoquer les voyages studieux effectués avec son maître : « pleins de jeu et de plaisir. [Blechen] dessinait de vieux arbres d’un geste inspiré, sa main était (…) 155. Hein Burgers (Huissen (Lingewaard) 1834 – 1899 Paris) Élève de Jozef Israëls (1824–1911), célèbre peintre de l’École de La Haye, le Hollandais Hein Burgers suivit les cours des Académies d’Amsterdam et de Rotterdam avant de s’installer de manière quasi permanente à Paris en 1867. Les peintures qu’il destinait aux cimaises officielles étaient des (…) 156. Théophile-Narcisse Chauvel (Paris 1831-1909 Paris) Théophile-Narcisse Chauvel doit aujourd’hui sa notoriété à son activité de graveur et, de son vivant, ses eaux-fortes reproduisant des œuvres d’artistes de l’École de Barbizon – Corot et Rousseau notamment – firent son succès. Suivant les conseils de Caruelle d’Aligny (cat. 3) dont il était (…) 157. Anonyme français Ni l’auteur de cette vue, ni le lieu ici représenté n’ont pu être identifiés avec certitude. Il n’en reste pas moins que cet artiste anonyme prit un plaisir manifeste à restituer le rythme des cheminées et les toits sous le ciel gris terne.
Accueil Catalogues en ligne Sur le motif. Peindre en plein air 1780-1870 IX. Toits, fenêtres, cours et ruines 132. Pierre Antoine Demachy (Paris 1723 – 1807 Paris) Extrêmement rare, cette œuvre est la seule étude à l’huile sur papier attribuée avec certitude au peintre d’architecture Pierre-Antoine Demachy. L’analyse du dessin sous-jacent, encore partiellement visible sous la couche picturale, a été rendue possible par un examen en réflectographie (…) 133. John Constable (East Bergholt 1776 – 1837 Londres) Constable quitta le Suffolk en 1817 pour s’installer à Londres. Maria, son épouse, étant de santé fragile, la famille prit l’habitude, à partir de 1819, de passer l’été à Hampstead dont l’air était plus sain. Au début du XIXe siècle, Hampstead, situé à une dizaine de kilomètres de Londres, (…) 134. Frederik Rohde (Copenhague 1816 – 1886 Copenhague) Formé à l’Académie de Copenhague entre 1830 et 1834, Rohde y fut l’élève de J. L. Lund (1777–1867) et sollicita également les conseils de Christen Købke (1810–1848). Une bourse de l’Académie lui permit, entre 1842 et 1847, de visiter l’Allemagne, la Suisse, le Tyrol et l’Italie. Il passa (…) 135. Constantin Hansen (Rome 1804 – 1880 Copenhague) Né à Rome, puis baptisé à Vienne, Constantin Hansen doit son prénom à sa marraine, Constanze Weber (1762–1842), veuve de Mozart. Les premiers encouragements à peindre lui vinrent de son père, le portraitiste Hans Hansen (1769–1828). Entré à l’Académie de Copenhague à l’âge de douze ans, Hansen y (…) 136. Frederik Sødring (Aalborg 1809 – 1862 Hellerup) Sødring entra à l’Académie de Copenhague en 1825. Il y eut pour condisciple Christen Købke, avec qui il devait par la suite partager un atelier. Profondément influencé par le paysage romantique allemand et par l’œuvre de Johan Christian Dahl (cat. 14), Sødring fit ses débuts à Charlottenborg en (…) 137. Louis Jules Gustave Caron (Paris 1806 – 1881 Bordeaux) Formé à Paris par Jean-Charles-Joseph Rémond (cat. 122), Jules Caron partit ensuite pour Bordeaux où il exécuta ces deux pendants en février 1852. Il s’installa la même année sur le bassin d’Arcachon. Une inscription tracée dans la matière encore fraîche, dans l’angle inférieur droit de la (…) 138. Louis Jules Gustave Caron (Paris 1806 – 1881 Bordeaux) Formé à Paris par Jean-Charles-Joseph Rémond (cat. 122), Jules Caron partit ensuite pour Bordeaux où il exécuta ces deux pendants en février 1852. Il s’installa la même année sur le bassin d’Arcachon. Une inscription tracée dans la matière encore fraîche, dans l’angle inférieur droit de la (…) 139. Théodore Rousseau (Paris 1812 – 1867 Barbizon) Rousseau fut lui aussi élève de Jean-Charles-Joseph Rémond (cat. 122) dont il intégra l’atelier en fin d’année 1826, peu après que le maître fût rentré d’Italie. Peu friand de l’esthétique néo-classique de Rémond, le jeune artiste fut néanmoins fortement influencé par ses études à l’huile (…) 140. Théodore Rousseau (Paris 1812 – 1867 Barbizon) Rousseau fut lui aussi élève de Jean-Charles-Joseph Rémond (cat. 122) dont il intégra l’atelier en fin d’année 1826, peu après que le maître fût rentré d’Italie. Peu friand de l’esthétique néo-classique de Rémond, le jeune artiste fut néanmoins fortement influencé par ses études à l’huile (…) 141. Théodore Rousseau (Paris 1812 – 1867 Barbizon) Rousseau fut lui aussi élève de Jean-Charles-Joseph Rémond (cat. 122) dont il intégra l’atelier en fin d’année 1826, peu après que le maître fût rentré d’Italie. Peu friand de l’esthétique néo-classique de Rémond, le jeune artiste fut néanmoins fortement influencé par ses études à l’huile (…) 142. Max Hauschild (Dresde 1810 – 1895 Naples) Entré comme étudiant à l’école d’architecture de l’Académie de Dresde en 1826, Hauschild devait ensuite y enseigner lui-même en tant qu’assistant de 1838 à 1852. Il fit son premier voyage en Italie en 1833. Il y revint à deux reprises, en 1841 puis en 1846 avant de s’installer définitivement à (…) 143. Johan Thomas Lundbye (Kalundborg, Danemark 1818 – 1848 Bedstedt, Danemark) Par les premiers mots qu’il écrit dans son journal pour l’année 1842-1843, Lundbye dit s’être donné pour objectif de « peindre mon cher Danemark, mais avec toute la simplicité et la modestie qui le caractérisent ». Hormis un bref voyage en Italie en 1845-1846, l’artiste passa l’essentiel de sa (…) 144. Robert Léopold Leprince (Paris 1800 – 1847 Chartres) Cette modeste vue d’une cour de ferme exécutée par Robert Léopold Leprince regorge de détails. L’artiste prit un plaisir manifeste à restituer les couleurs et les textures de ce rustique édifice en pierres et les feuilles vert-printemps confèrent à l’œuvre une remarquable fraîcheur. Paisiblement (…) 145. Auguste-Xavier Leprince (Paris 1799 – 1826 Nice) Frère aîné et maître de Robert Léopold (cat. 144), Auguste-Xavier Leprince fut essentiellement connu en tant que peintre de genre. Il ne s’en intéressa pas moins à un large éventail de sujets, abordant ainsi le portrait, les scènes de rue parisiennes et les paysages de campagne. Âgé d’à peine (…) 146. Thomas Fearnley (Frederikshald, aujourd’hui Halden 1802 – 1842 Munich) Situé à quelques vingt kilomètres au nord-ouest de Dresde, Scharfenberg est l’un des plus anciens châteaux de Saxe et fut, au début du XIXe siècle, une destination très prisée des romantiques allemands. Concentrant son attention sur une cour délabrée, Fearnley tourne ici le dos aux vues (…) 147. Walter Moras (Berlin 1856 – 1925 Bad Harzburg) Walter Moras se forma auprès du paysagiste et mariniste Hermann Eschke (1823–1900) qui l’encouragea à voyager et à peindre en plein air. Alors âgé de dix-huit ans, il effectua un voyage d’études en Norvège, destination très prisée des peintres allemands que les rudes paysages nordiques (…) 148. Francois Marius Granet, attribué à (Aix-en-Provence 1775 – 1849 Aix-en-Provence) Une aquarelle figurant le même lieu, signée de Granet et passée récemment sur le marché de l’art, a permis d’attribuer cette vue à cet artiste. La présence des moines qui peuplent l’aquarelle laisse penser que la scène se déroule dans un monastère. Surnommé « le moine » par ses amis, Granet (…) 149. Léon Fleury, attribué à (Paris 1804 – 1858 Paris) Lorsqu’elle est apparue en vente publique voici une dizaine d’années, cette vue d’une abbaye en ruines était donnée pour l’œuvre d’un artiste anonyme du cercle de Corot. Elle est aujourd’hui attribuée à Léon Fleury. Les similitudes de style et de technique sont, de fait, nombreuses entre les (…) 150. Eugène Isabey, attribué à (Paris 1803 – 1886 Montévrain, Seine-et-Marne) Des raisons stylistiques ont conduit à envisager l’attribution de cette œuvre à Isabey. La peinture, pourtant apposée en couches fines dans le ciel et les nuages, est très structurée et le traitement de la matière évoque les paysages et vues de villes de l’artiste. L’assurance avec laquelle sont (…) 151. Augustus Leopold Egg (Londres 1816 – 1863 Alger) Essentiellement connu pour son célèbre triptyque Passé et Présent (Tate, Londres), le peintre victorien Augustus Egg se forma aux Écoles de la Royal Academy. Il y rejoignit The Clique, un groupe éphémère et informel d’artistes auquel appartenait également Richard Dadd (1817–1886). À l’inverse (…) 152. Augustus Leopold Egg (Londres 1816 – 1863 Alger) Essentiellement connu pour son célèbre triptyque Passé et Présent (Tate, Londres), le peintre victorien Augustus Egg se forma aux Écoles de la Royal Academy. Il y rejoignit The Clique, un groupe éphémère et informel d’artistes auquel appartenait également Richard Dadd (1817–1886). À l’inverse (…) 153. Vilhelm Peter Carl Petersen (Copenhague 1812 – 1880 Copenhague) Ce n’est qu’à une date récente que se fit jour un intérêt nouveau pour l’œuvre de Vilhelm Petersen, basé en grande partie sur ses études de paysage réalisées en plein air. Entré à l’Académie de Copenhague en 1831, il suivit les cours d’Eckersberg et de Lund. Une bourse de voyage lui permit de (…) 154. Eduard Pape (Berlin 1817 – 1905 Berlin) Fils d’un peintre sur porcelaine, Pape étudia à l’Académie de Berlin où il fut l’élève de Carl Blechen (cat. 57). Il devait plus tard évoquer les voyages studieux effectués avec son maître : « pleins de jeu et de plaisir. [Blechen] dessinait de vieux arbres d’un geste inspiré, sa main était (…) 155. Hein Burgers (Huissen (Lingewaard) 1834 – 1899 Paris) Élève de Jozef Israëls (1824–1911), célèbre peintre de l’École de La Haye, le Hollandais Hein Burgers suivit les cours des Académies d’Amsterdam et de Rotterdam avant de s’installer de manière quasi permanente à Paris en 1867. Les peintures qu’il destinait aux cimaises officielles étaient des (…) 156. Théophile-Narcisse Chauvel (Paris 1831-1909 Paris) Théophile-Narcisse Chauvel doit aujourd’hui sa notoriété à son activité de graveur et, de son vivant, ses eaux-fortes reproduisant des œuvres d’artistes de l’École de Barbizon – Corot et Rousseau notamment – firent son succès. Suivant les conseils de Caruelle d’Aligny (cat. 3) dont il était (…) 157. Anonyme français Ni l’auteur de cette vue, ni le lieu ici représenté n’ont pu être identifiés avec certitude. Il n’en reste pas moins que cet artiste anonyme prit un plaisir manifeste à restituer le rythme des cheminées et les toits sous le ciel gris terne.