Accueil Catalogues en ligne Sur le motif. Peindre en plein air 1780-1870 III. Eaux, rochers, rivages 30. Baron François Gérard (Rome 1770 – 1837 Paris) Connu de ses contemporains pour être « le peintre des rois et le roi des peintres », le baron Gérard jouit d’une renommée internationale de portraitiste de cour, au service de la famille impériale française, puis du roi Louis XVIII sous la Restauration. Élève de David, il produisit d’importantes (…) 31. Heinrich Reinhold (Gera 1788 – 1825 Rome) Reinhold fut l’un des pionniers de l’école allemande de paysage en plein air. Ses esquisses à l’huile furent très appréciées de son vivant. D’importantes personnalités, comme le peintre et architecte Friedrich Schinkel qui en posséda jusqu’à douze, les collectionnaient avec passion. Reinhold (…) 32. Carl Frederik Sørensen (Besser, Samsø 1818 – 1879 Copenhague) Né sur l’île de Samsø, fils d’un marin et commerçant, le mariniste danois Sørensen commença à naviguer très jeune. Il suivit les cours de l’Académie à Copenhague entre 1843 et 1846, y étudia la perspective avec Eckersberg et collabora au décor du Thorvaldsens Museum en 1844. En 1846, il embarqua (…) 33. Vilhelm Kyhn (Copenhague 1819 – 1903 Copenhague) D’abord apprenti d’un graveur sur cuivre, Kyhn intégra l’Académie de Copenhague en 1836, suivant ainsi la formation de J. L. Lund (1777–1867) et d’Eckersberg qui l’encouragèrent à travailler en plein air. Au cours de sa longue carrière de paysagiste, couronnée de succès, il joua également un (…) 34. Johan Christian Dahl (Bergen 1788 – 1857 Dresde) Une bourse accordée par Christian Frederik (1786–1848), prince héritier du Danemark, permit à Dahl de séjourner un an en Italie, en 1820-1821. Il passa l’essentiel de son temps à Naples et dans ses environs, où abondaient les motifs potentiels pour des études de paysage en plein air. Ces deux (…) 35. Johan Christian Dahl (Bergen 1788 – 1857 Dresde) Une bourse accordée par Christian Frederik (1786–1848), prince héritier du Danemark, permit à Dahl de séjourner un an en Italie, en 1820-1821. Il passa l’essentiel de son temps à Naples et dans ses environs, où abondaient les motifs potentiels pour des études de paysage en plein air. Ces deux (…) 36. Carl Maria Nikolaus Hummel (Weimar 1821 – 1907 Weimar) Carl Hummel grandit dans un milieu cultivé, voué à la culture. Son père, le célèbre compositeur Johann Nepomuk Hummel (1778–1837), était un ami intime de Goethe et de Beethoven. Le jeune artiste eut ainsi le loisir de se consacrer pleinement à sa carrière, à l’abri de toute préoccupation (…) 37. Carl Wilhelm Götzloff (Dresde 1799 – 1866 Naples) Götzloff se forma à l’Académie de Dresde, sa ville natale, sous la direction de Caspar David Friedrich et Johan Christian Dahl, entre 1814 et 1821. Une bourse lui permit d’entreprendre le voyage pour Rome en 1821 et il passa le reste de ses jours en Italie. Installé à Naples en 1825, il s’y (…) 38. Giovanni Battista Camuccini (Rome 1819 – 1904 Rome) Fils de Vincenzo Camuccini (1771–1844), l’un des plus grands peintres d’histoire néo-classiques de Rome, Giovanni Battista Camuccini était issu d’un milieu artistique privilégié. Il suivit les cours de l’Académie de Bologne et le paysagiste Giambattista Bassi (1784–1852) l’incita à peindre en (…) 39. Martinus Rørbye (Drammen 1803 – 1848 Copenhague) Né en Norvège, Rørbye commença sa formation en 1820 à l’Académie de Copenhague sous la houlette de C. A. Lorentzen (1749–1828) et suivit, à partir de 1825, des cours particuliers avec Eckersberg. Grand voyageur, il parcourut l’Europe jusqu’à Athènes et Constantinople et fut l’un des premiers (…) 40. Jean-Baptiste Adolphe Gibert (Pointe-à-Pitre, Guadeloupe 1803 – 1883 Nice) Né en Guadeloupe, à Pointe-à-Pitre, Gibert s’installa à Paris en 1821 et y débuta sa formation avec Guillon-Lethière (1760–1832), lui aussi originaire des Antilles. Il entra ensuite à l’École des Beaux-Arts en 1825. Prix de Rome de paysage historique en 1829, il arriva à la villa Médicis en (…) 41. Louise Josephine Sarazin de Belmont (Versailles 1790 – 1870 Paris) Arrivée en Italie en 1824 pour un premier séjour de deux ans, Sarazin de Belmont y était de retour en 1841. Elle devait y vivre pendant plus de vingt ans, peignant à travers toute la péninsule. Elle finançait cette vie d’artiste nomade par le produit de ventes publiques de ses œuvres, tenues à (…) 42. Joseph Désiré Court (Rouen 1797 – 1865 Rouen) Descendant par sa mère du portraitiste Hyacinthe Rigaud (1659–1743), Joseph-Désiré Court fut élève du Baron Gros à l’École des Beaux-Arts de Paris et se forgea, comme son maître, une belle réputation de peintre d’histoire et de portraitiste. Lauréat du Prix de Rome de peinture d’histoire en (…) 43. Alexandre Calame (Vevey 1810 – 1864 Menton) Essentiellement connu pour ses peintures spectaculaires des Alpes suisses, Alexandre Calame est considéré, à l’instar de son maître François Diday (cat. 22), comme l’un des meilleurs paysagistes suisses. Ses vues alpines sont agencées selon une formule associant des pins à la haute stature aux (…) 44. Vilhelm Kyhn (Copenhague 1819 – 1903 Copenhague) Une bourse attribuée par l’Académie permit à Kyhn de quitter le Danemark au printemps 1850 pour un périple qui devait le mener aux Pays-Bas, en Belgique, en France et en Italie, avant de rentrer chez lui en 1851, en traversant l’Allemagne. Bien qu’il se montra par la suite très critique à (…) 45. Christian Ernst Bernhard Morgenstern (Hambourg 1805 – 1867 Munich) Fils de miniaturiste, le peintre et graveur Christian Morgenstern est considéré comme l’un des pionniers de la peinture réaliste en Allemagne. Il commença sa formation à Hambourg dans l’atelier d’arts graphiques des frères Suhr, avant d’accompagner le peintre de panorama Cornelius Suhr (…) 46. Abraham Teerlink (Dordrecht 1776 – 1857 Rome) Abraham Teerlink commença sa formation à Dordrecht, sa ville natale, avec Michiel Versteeg (1756–1843) et Arie Lamme (1748–1801), qui l’incitèrent à faire des copies de paysages d’après les maîtres hollandais du XVIIe siècle. En 1807, grâce à une bourse attribuée par le roi de Hollande Louis (…) 47. Jean Joseph Xavier Bidauld (Carpentras 1758 – 1846 Montmorency) Premier paysagiste élu à l’Institut de France, Bidauld joua un rôle fondamental dans l’établissement du paysage en tant que genre académique légitime et ambitieux. Pendant son séjour de cinq années à Rome, entre 1785 et 1790, il peignit abondamment dans la campagne, contribuant ainsi à poser les (…) 48. Auguste Bonheur (Bordeaux 1824 – 1884 Bellevue, Seine-et-Oise) Tout comme sa célèbre sœur Rosa (cat. 125), Auguste Bonheur reçut les rudiments de son art de leur père, Raymond (1796–1849). Le frère et la sœur travaillaient parfois de concert sur une même peinture et des études à l’huile portant leurs deux signatures attestent qu’il leur arrivait de partir (…) 49. Théodore Gudin (Paris 1802 – 1880 Boulogne-sur-Seine) « Pour peindre la mer, il faut avoir navigué. » Premier peintre de la Marine nommé par le roi Louis-Philippe, Théodore Gudin joignit l’acte à la parole. Après un rapide passage à l’École navale française, il abandonna ses études pour s’engager dans l’US Navy où il servit pendant trois ans. (…) 50. Théodore Gudin (Paris 1802 – 1880 Boulogne-sur-Seine) « Pour peindre la mer, il faut avoir navigué. » Premier peintre de la Marine nommé par le roi Louis-Philippe, Théodore Gudin joignit l’acte à la parole. Après un rapide passage à l’École navale française, il abandonna ses études pour s’engager dans l’US Navy où il servit pendant trois ans. (…) 51. Eugène Isabey (Paris 1803 – 1886 Montévrain, Seine-et-Marne) Fils du célèbre miniaturiste Jean-Baptiste Isabey (1767–1855) mais peu enclin à suivre les traces de son père, Eugène Isabey se destinait initialement à une profession de marin. Durant sa longue et brillante carrière de peintre, lithographe et aquarelliste, Isabey aborda les sujets les plus (…) 52. Richard Parkes Bonington (Arnold, Nottinghamshire 1802 – 1828 Londres) Mort prématurément de la tuberculose un mois avant son vingt-sixième anniversaire, Bonington n’en laissa pas moins une production remarquable et fut l’un des paysagistes les plus influents de la période romantique. Sa famille émigra à Calais en 1817 et il y suivit les cours de Louis Francia (…) 53. Henri de Toulouse-Lautrec (Albi 1864 – 1901 Saint-André-du-Bois) Nul n’envisagerait, au premier abord, attribuer cette peinture à Toulouse-Lautrec. Les paysages sont rares dans son œuvre et, à en croire son ami de longue date et biographe, Maurice Joyant (1864–1930), l’artiste aurait exprimé son dédain pour le genre en 1896 en ces termes : « Seule la figure (…) 54. Johan Carl Neumann (Copenhague 1833 – 1891 Copenhague) On connaît mal la biographie de ce peintre scandinave, auteur de paysages lumineux. Neumann suivit les cours de l’Académie de Copenhague, mais ses marines et ses scènes de batailles navales restent l’œuvre d’un autodidacte. Il quitta son pays pour la première fois en 1857-1858, pour se rendre en (…) 55. Odilon Redon (Bordeaux 1840 – 1916 Paris) Écrivant dans son journal en mai 1868, Redon s’interroge sur la valeur de ce qu’il appelle « l’étude naïve » – études fragmentaires réalisées pour elles-mêmes et non en préparation d’une œuvre aboutie (par opposition à « l’étude qui fait tableau »). Ces études « que l’on fait dans l’oubli de ce (…) 56. Eugène Isabey (Paris 1803 – 1886 Montévrain, Seine-et-Marne) L’inscription située dans l’angle inférieur gauche, « Cran aux Œufs », désigne une plage située à environ 30 km à l’ouest de Calais. La beauté sauvage du littoral du nord de la France exerçait un attrait manifeste sur les paysagistes romantiques, et des artistes originaires des deux rives de la (…) 57. Carl Blechen (Cottbus 1798 – 1840 Berlin) Carl Blechen apparaît comme le plus important des peintres allemands qui, au début du XIXe siècle, s’adonnaient à l’esquisse de paysage à l’huile. Après des débuts professionnels modestes comme employé de banque, Blechen intégra l’Académie de Berlin en 1822. À l’été 1823, il fit un voyage (…) 58. Louise-Joséphine Sarazin de Belmont (Versailles 1790 – 1870 Paris) Le talent de Sarazin de Belmont, décrit par un contemporain comme « mâle quelquefois jusqu’à la rudesse », fut largement reconnu de son vivant. Très appréciée par ses confrères masculins, le Baron Gros et Ingres notamment, elle fut également soutenue par plusieurs femmes de pouvoir, telles que (…) 59. Anonyme français XIXe siècle Le rose et le jaune vifs utilisés ici sont assez inhabituels, mais l’inscription au revers de cette étude anonyme identifie le motif comme étant la Roche qui pleure. Ce rocher sur la paroi duquel ruisselait une eau que l’on disait guérir les affections des yeux, se trouve dans les gorges de (…) 60. Caspar Wolf (Muri, Argovie 1735 – 1783 Heidelberg) D’origine modeste, fils d’un charpentier de Suisse septentrionale, Caspar Wolf devait devenir le paysagiste le plus célèbre du pays au XVIIIe siècle et fait figure de précurseur de la peinture de paysage alpin. Il collabora, au début de sa carrière, au décor du monastère de Muri. À Paris, où il (…)
Accueil Catalogues en ligne Sur le motif. Peindre en plein air 1780-1870 III. Eaux, rochers, rivages 30. Baron François Gérard (Rome 1770 – 1837 Paris) Connu de ses contemporains pour être « le peintre des rois et le roi des peintres », le baron Gérard jouit d’une renommée internationale de portraitiste de cour, au service de la famille impériale française, puis du roi Louis XVIII sous la Restauration. Élève de David, il produisit d’importantes (…) 31. Heinrich Reinhold (Gera 1788 – 1825 Rome) Reinhold fut l’un des pionniers de l’école allemande de paysage en plein air. Ses esquisses à l’huile furent très appréciées de son vivant. D’importantes personnalités, comme le peintre et architecte Friedrich Schinkel qui en posséda jusqu’à douze, les collectionnaient avec passion. Reinhold (…) 32. Carl Frederik Sørensen (Besser, Samsø 1818 – 1879 Copenhague) Né sur l’île de Samsø, fils d’un marin et commerçant, le mariniste danois Sørensen commença à naviguer très jeune. Il suivit les cours de l’Académie à Copenhague entre 1843 et 1846, y étudia la perspective avec Eckersberg et collabora au décor du Thorvaldsens Museum en 1844. En 1846, il embarqua (…) 33. Vilhelm Kyhn (Copenhague 1819 – 1903 Copenhague) D’abord apprenti d’un graveur sur cuivre, Kyhn intégra l’Académie de Copenhague en 1836, suivant ainsi la formation de J. L. Lund (1777–1867) et d’Eckersberg qui l’encouragèrent à travailler en plein air. Au cours de sa longue carrière de paysagiste, couronnée de succès, il joua également un (…) 34. Johan Christian Dahl (Bergen 1788 – 1857 Dresde) Une bourse accordée par Christian Frederik (1786–1848), prince héritier du Danemark, permit à Dahl de séjourner un an en Italie, en 1820-1821. Il passa l’essentiel de son temps à Naples et dans ses environs, où abondaient les motifs potentiels pour des études de paysage en plein air. Ces deux (…) 35. Johan Christian Dahl (Bergen 1788 – 1857 Dresde) Une bourse accordée par Christian Frederik (1786–1848), prince héritier du Danemark, permit à Dahl de séjourner un an en Italie, en 1820-1821. Il passa l’essentiel de son temps à Naples et dans ses environs, où abondaient les motifs potentiels pour des études de paysage en plein air. Ces deux (…) 36. Carl Maria Nikolaus Hummel (Weimar 1821 – 1907 Weimar) Carl Hummel grandit dans un milieu cultivé, voué à la culture. Son père, le célèbre compositeur Johann Nepomuk Hummel (1778–1837), était un ami intime de Goethe et de Beethoven. Le jeune artiste eut ainsi le loisir de se consacrer pleinement à sa carrière, à l’abri de toute préoccupation (…) 37. Carl Wilhelm Götzloff (Dresde 1799 – 1866 Naples) Götzloff se forma à l’Académie de Dresde, sa ville natale, sous la direction de Caspar David Friedrich et Johan Christian Dahl, entre 1814 et 1821. Une bourse lui permit d’entreprendre le voyage pour Rome en 1821 et il passa le reste de ses jours en Italie. Installé à Naples en 1825, il s’y (…) 38. Giovanni Battista Camuccini (Rome 1819 – 1904 Rome) Fils de Vincenzo Camuccini (1771–1844), l’un des plus grands peintres d’histoire néo-classiques de Rome, Giovanni Battista Camuccini était issu d’un milieu artistique privilégié. Il suivit les cours de l’Académie de Bologne et le paysagiste Giambattista Bassi (1784–1852) l’incita à peindre en (…) 39. Martinus Rørbye (Drammen 1803 – 1848 Copenhague) Né en Norvège, Rørbye commença sa formation en 1820 à l’Académie de Copenhague sous la houlette de C. A. Lorentzen (1749–1828) et suivit, à partir de 1825, des cours particuliers avec Eckersberg. Grand voyageur, il parcourut l’Europe jusqu’à Athènes et Constantinople et fut l’un des premiers (…) 40. Jean-Baptiste Adolphe Gibert (Pointe-à-Pitre, Guadeloupe 1803 – 1883 Nice) Né en Guadeloupe, à Pointe-à-Pitre, Gibert s’installa à Paris en 1821 et y débuta sa formation avec Guillon-Lethière (1760–1832), lui aussi originaire des Antilles. Il entra ensuite à l’École des Beaux-Arts en 1825. Prix de Rome de paysage historique en 1829, il arriva à la villa Médicis en (…) 41. Louise Josephine Sarazin de Belmont (Versailles 1790 – 1870 Paris) Arrivée en Italie en 1824 pour un premier séjour de deux ans, Sarazin de Belmont y était de retour en 1841. Elle devait y vivre pendant plus de vingt ans, peignant à travers toute la péninsule. Elle finançait cette vie d’artiste nomade par le produit de ventes publiques de ses œuvres, tenues à (…) 42. Joseph Désiré Court (Rouen 1797 – 1865 Rouen) Descendant par sa mère du portraitiste Hyacinthe Rigaud (1659–1743), Joseph-Désiré Court fut élève du Baron Gros à l’École des Beaux-Arts de Paris et se forgea, comme son maître, une belle réputation de peintre d’histoire et de portraitiste. Lauréat du Prix de Rome de peinture d’histoire en (…) 43. Alexandre Calame (Vevey 1810 – 1864 Menton) Essentiellement connu pour ses peintures spectaculaires des Alpes suisses, Alexandre Calame est considéré, à l’instar de son maître François Diday (cat. 22), comme l’un des meilleurs paysagistes suisses. Ses vues alpines sont agencées selon une formule associant des pins à la haute stature aux (…) 44. Vilhelm Kyhn (Copenhague 1819 – 1903 Copenhague) Une bourse attribuée par l’Académie permit à Kyhn de quitter le Danemark au printemps 1850 pour un périple qui devait le mener aux Pays-Bas, en Belgique, en France et en Italie, avant de rentrer chez lui en 1851, en traversant l’Allemagne. Bien qu’il se montra par la suite très critique à (…) 45. Christian Ernst Bernhard Morgenstern (Hambourg 1805 – 1867 Munich) Fils de miniaturiste, le peintre et graveur Christian Morgenstern est considéré comme l’un des pionniers de la peinture réaliste en Allemagne. Il commença sa formation à Hambourg dans l’atelier d’arts graphiques des frères Suhr, avant d’accompagner le peintre de panorama Cornelius Suhr (…) 46. Abraham Teerlink (Dordrecht 1776 – 1857 Rome) Abraham Teerlink commença sa formation à Dordrecht, sa ville natale, avec Michiel Versteeg (1756–1843) et Arie Lamme (1748–1801), qui l’incitèrent à faire des copies de paysages d’après les maîtres hollandais du XVIIe siècle. En 1807, grâce à une bourse attribuée par le roi de Hollande Louis (…) 47. Jean Joseph Xavier Bidauld (Carpentras 1758 – 1846 Montmorency) Premier paysagiste élu à l’Institut de France, Bidauld joua un rôle fondamental dans l’établissement du paysage en tant que genre académique légitime et ambitieux. Pendant son séjour de cinq années à Rome, entre 1785 et 1790, il peignit abondamment dans la campagne, contribuant ainsi à poser les (…) 48. Auguste Bonheur (Bordeaux 1824 – 1884 Bellevue, Seine-et-Oise) Tout comme sa célèbre sœur Rosa (cat. 125), Auguste Bonheur reçut les rudiments de son art de leur père, Raymond (1796–1849). Le frère et la sœur travaillaient parfois de concert sur une même peinture et des études à l’huile portant leurs deux signatures attestent qu’il leur arrivait de partir (…) 49. Théodore Gudin (Paris 1802 – 1880 Boulogne-sur-Seine) « Pour peindre la mer, il faut avoir navigué. » Premier peintre de la Marine nommé par le roi Louis-Philippe, Théodore Gudin joignit l’acte à la parole. Après un rapide passage à l’École navale française, il abandonna ses études pour s’engager dans l’US Navy où il servit pendant trois ans. (…) 50. Théodore Gudin (Paris 1802 – 1880 Boulogne-sur-Seine) « Pour peindre la mer, il faut avoir navigué. » Premier peintre de la Marine nommé par le roi Louis-Philippe, Théodore Gudin joignit l’acte à la parole. Après un rapide passage à l’École navale française, il abandonna ses études pour s’engager dans l’US Navy où il servit pendant trois ans. (…) 51. Eugène Isabey (Paris 1803 – 1886 Montévrain, Seine-et-Marne) Fils du célèbre miniaturiste Jean-Baptiste Isabey (1767–1855) mais peu enclin à suivre les traces de son père, Eugène Isabey se destinait initialement à une profession de marin. Durant sa longue et brillante carrière de peintre, lithographe et aquarelliste, Isabey aborda les sujets les plus (…) 52. Richard Parkes Bonington (Arnold, Nottinghamshire 1802 – 1828 Londres) Mort prématurément de la tuberculose un mois avant son vingt-sixième anniversaire, Bonington n’en laissa pas moins une production remarquable et fut l’un des paysagistes les plus influents de la période romantique. Sa famille émigra à Calais en 1817 et il y suivit les cours de Louis Francia (…) 53. Henri de Toulouse-Lautrec (Albi 1864 – 1901 Saint-André-du-Bois) Nul n’envisagerait, au premier abord, attribuer cette peinture à Toulouse-Lautrec. Les paysages sont rares dans son œuvre et, à en croire son ami de longue date et biographe, Maurice Joyant (1864–1930), l’artiste aurait exprimé son dédain pour le genre en 1896 en ces termes : « Seule la figure (…) 54. Johan Carl Neumann (Copenhague 1833 – 1891 Copenhague) On connaît mal la biographie de ce peintre scandinave, auteur de paysages lumineux. Neumann suivit les cours de l’Académie de Copenhague, mais ses marines et ses scènes de batailles navales restent l’œuvre d’un autodidacte. Il quitta son pays pour la première fois en 1857-1858, pour se rendre en (…) 55. Odilon Redon (Bordeaux 1840 – 1916 Paris) Écrivant dans son journal en mai 1868, Redon s’interroge sur la valeur de ce qu’il appelle « l’étude naïve » – études fragmentaires réalisées pour elles-mêmes et non en préparation d’une œuvre aboutie (par opposition à « l’étude qui fait tableau »). Ces études « que l’on fait dans l’oubli de ce (…) 56. Eugène Isabey (Paris 1803 – 1886 Montévrain, Seine-et-Marne) L’inscription située dans l’angle inférieur gauche, « Cran aux Œufs », désigne une plage située à environ 30 km à l’ouest de Calais. La beauté sauvage du littoral du nord de la France exerçait un attrait manifeste sur les paysagistes romantiques, et des artistes originaires des deux rives de la (…) 57. Carl Blechen (Cottbus 1798 – 1840 Berlin) Carl Blechen apparaît comme le plus important des peintres allemands qui, au début du XIXe siècle, s’adonnaient à l’esquisse de paysage à l’huile. Après des débuts professionnels modestes comme employé de banque, Blechen intégra l’Académie de Berlin en 1822. À l’été 1823, il fit un voyage (…) 58. Louise-Joséphine Sarazin de Belmont (Versailles 1790 – 1870 Paris) Le talent de Sarazin de Belmont, décrit par un contemporain comme « mâle quelquefois jusqu’à la rudesse », fut largement reconnu de son vivant. Très appréciée par ses confrères masculins, le Baron Gros et Ingres notamment, elle fut également soutenue par plusieurs femmes de pouvoir, telles que (…) 59. Anonyme français XIXe siècle Le rose et le jaune vifs utilisés ici sont assez inhabituels, mais l’inscription au revers de cette étude anonyme identifie le motif comme étant la Roche qui pleure. Ce rocher sur la paroi duquel ruisselait une eau que l’on disait guérir les affections des yeux, se trouve dans les gorges de (…) 60. Caspar Wolf (Muri, Argovie 1735 – 1783 Heidelberg) D’origine modeste, fils d’un charpentier de Suisse septentrionale, Caspar Wolf devait devenir le paysagiste le plus célèbre du pays au XVIIIe siècle et fait figure de précurseur de la peinture de paysage alpin. Il collabora, au début de sa carrière, au décor du monastère de Muri. À Paris, où il (…)